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0 CC LUSI OIS.
venir les purgatifs, de réveiller le mouvement périsfaltique
des intestins.
Gouzce. — if huile de croton gtt. Iij à l'intérieur et lavements
de belladone.
Stark. — Vf sulfate de soude 30.00, sel de tartre 8.00, huile
d'amandes douces 30.00, eau de fleurs d'oranger 15.oO, teinture
thébaïque 2.00, sirop diacode 15.00. M. S. Chaque 1-/2-2
heures une tasse avec une tranche de citron. Pour rendre
cette potion plus active, on peut encore ajouter une infusion
de séné et de'manne âa 30.00. Aux personnes irritables on
donnera le tartre soluble 15.00 au lieu des autres sels.
Vogel. — Vf sulfate de magnésie 30.00, eau de camomille
180.00, alcool nitrique 1.00, laudanum gtt. 12.00, manne
30.00, pulpe de tamarindes 15.00. M. S. Chaque 1/2 heure 1-3
cuillerées.
Narcotiques. — Pfeufer, prof, de clinique à Munich. — Ce
ne sont pas l'absence ou la paralysie du mouvement péristaltique,
mais bien l'état convulsif des intestins qui provoquent le
vomissement des matières fécales. L'indication est donc d'arrêter
ces convulsions, ce que ne feront ni les purgatifs, ni les
excitants; au contraire, ils empireront l'état du malade en
agissant dans le sens contraire.
C'est à l'opium que nous nous adressons comme suprême
moyen d'arrêter ces mouvements désordonnés, jusqu'à ce que
l'invagination cesse d'elle-même ou que les parties gangrenées
tombent, ou qu'on puisse remédier à J'intussusception par des
médicaments appropriés. Dans un cas heureux le malade a
pris d'abord chaque heure, puis toutes les 2 heures, 10 gtt. de
laudanum, S. de sorte qu'en 2i heures* il avait consommé
3T60 gtt. ou %\ grains d'opium pur. Les bains et les lavements
d'eau chaude souvent répétés (i4) ont puissamment contribué
à la guérison à titre d'adjuvants.
Romberg. — Les médecins les plus expérimentés conseillent
de narcotiser le canal digestif au moyen de fortes doses d'opium.
Ils le donnent soit seul, soit alternativement avec des
purgatifs et des lavements de tabac (75-100 centigr. de tabac
sureau fl 20-130.00). Les bains chauds, les émissions sanguines
générales et locales empêcheront l'inflammation; les fomentations
froides, la tympanite. J'ai vu une fois que les accidents
ont cédé en saupoudrant la plaie d'un vésicatoire, appliqué
sur la région épigastrique, avec 30 centigr. d'aloès.
Oettiuyer. — Le but qu'on se propose d'atteindre dans cette
affection, c'est bien de modérer le mouvement péristaltique