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57 '. PÉRIOSTITE:.
Après 8-10 jours la chose s'éclaircit en tant qu'une place de
la tète devient très-sensible à la pression extérieure.
La seule chose qui porte remède, c'est le calomel à la dose
de 1-2.00 parjour, ou les onctions mercurielles pour provoquer
une prompte salivation. Il ne suffit pas d'une légère
affection des gencives, car, si on s'en contente, la maladie en
train de décroissance reprend et atteint bientôt les proportions
qu'elle avait d'abord. Ceci s'applique aussi à l'usage du
calomel dans l'iritis, la péritonite et la pleurésie.
Souvent cette périostite de la tête a une marche chronique
en même temps qu'insidieuse. Le mercure intus et extra est
encore ici le remède essentiel.
PÉRIOSTITE DES VERTÈBRES DU COL. — Signe distinctif : douleur
à la pression extérieure.
Cure : émissions sanguines locales, vésicatoires, décoction
de salsepareille composée avec l'iodure de potassium.
PÉRIOSTITE PLANTAIRE. — On voit souvent cette variété chez
les gens qui bêchent. Le malade ne peut poser le pied à
terre sans ressentir les plus grandes douleurs; la marche ne
lui est possible qu'en se tenant sur le bord du pied, soit
externe, soit interne, les doigts du pied sont fortement fléchis
pour diminuer la tension de l'aponévrose. Les malléoles sonl
tuméfiées, très-douloureuses à la pression, parfois il y a douleurs
lancinantes dans l'articulation.
PÉRIOSTITE CIRCONSCRITE AIGUË OU RÉCENTE. — Sangsues,
vésicatoires pansés avec l'onguent mercuriel, onction avec la
pommade stibiée si les vésicatoires restent sans effet. Fomentations
avec une infusion de camomille ou d'espèces aromatiques
et acétate de plomb liquide.
Le sublimé jusqu'à salivation convient pour les constitutions
fortes et des cas très-intenses. Dans les périostites plus bénignes
les pilules bleues, celles de Plummer, trouvent leur indication.
Le colchique combiné avec l'opium et au sulfate de magnésie,
le tartre stibié lié à un narcotique, la poudre de James,
l'iodure de potassium, surtout si une affection syphilitique ou
l'hydrargyrose sont enjeu.
Quant à la périostite chronique, je conseille avant tout une
décoction de salsepareille avec l'acide nitrique.
Romberg. — La périostite a été souvent vue à ma clinique.
Pour l'ordinaire elle occupait l'os frontal, la crête de l'ilium
et Je fémur à son tiers inférieur. Dans ce dernier cas elle aurait
pu être prise pour une sciatique, si les douleurs occasionnées
par la pression jusqu'à l'os, l'exacerbation à chaque mouve-