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PNEUMONIE CROUPALE.
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est répéLée pour la nuit, et si, nonobstant, l'inflammation
progresse, il prescrit 1-2.00 pour la journée. 832 malades furent
traités de la sorte et il en mourut 137.
Laennec donne à ses malades 5 centigr. de tartre stibié dans
une infusion de fleurs d'oranger, toutes les 2 heures.
Après 6-8 doses, le malade se repose 7-8 heures, puis reprend
le médicament, si la maladie n'a pas encore été suffisamment
influencée. Rarement la dose du tartre stibié est
portée à 7 i/2-12 1/2 centigr. Ordinairement il joint à sa potion
sirop de pavots 30-60.00.
Peschier ne fait pas de saignée et donne, de prime abord,
30-50-75 centigr. de tartre stibié pour eau 30O.00, à consommer
en 24 heures.
Stokes. — Nous prescrivons le tartre stibié dans notre service,
non comme remède principal, mais seulement à titre
d'adjuvant des saignées locales et générales.
Le premier jour nous donnons : Vf tartre stibié 30 centigr.,
eau 180.00 en augmentant les jours suivants de 10-25 centigr.,
sans surpasser la dose totale de 75 centigi 1 . Cet agent convient
le mieux aussi longtemps que la crépitation se fait entendre,
avant l'hépatisation. Si cette dernière existe, nous préférons
le calomel, de même que dans les pneumonies typhiques, secondaires,
compliquées, et dans celles où les forces vitales ont
déjà beauconp souffert.
Grisolle. — La médication par l'émétique est applicable
aux pneumonies de tous les âges. La seule condition qui nous
paraisse essentielle pour sa bonne administration consiste à
faire perdre préalablement au pouls sa dureté, à l'aide d'une
ou de plusieurs saignées, pratiquées à peu d'intervalle les unes
des autres. C'est là tout le secret pour bien administrer le tartre
stibié.
Dans les cas où, dès le début, le pouls reste mou, dépressible,
quelque vives d'ailleurs que soient la douleur de côté et
la fièvre, quelque étendue qu'ait la pneumonie, on doit s'abstenir
de toute émission sanguine, pour donner immédiatement
l'émétique à haute dose, sauf, si le pouls se relève et
acquiert de la dureté le lendemain, à recourir à la saignée
générale ou locale.
Trousseau. — Les antimoniaux ont une utilité incontestable,
qui peut s'expliquer par l'action toxique qu'ils ont sur le cœur
et sur les organes respiratoires, soit directement, soit par l'intermédiaire
des centres nerveux, action spéciale dénotée par
le ralentissement des phénomènes de la respiration. Aussi
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