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752 TETANOS.
quelquefois au début de débrider la plaie, de? couper la partie
tendue pour éviter le tétanos.
Autenrieth. — On irrite la plaie pour provoquer la suppuration,
p. ex., en appliquant des cataplasmes arrosésd'ammoniaque,
l'ammoniaque pure, des oignons. Dans les pays chauds on
se sert de l'huile bouillante, du fer incandescent.
Villa, Cl. Bernard. — Vf curare 8-10 centigr. à 1.00, eau
distillée 40.00 à 80.00. S. Fomenter la plaie. 11 y a eu guérison.
Chassaignac.— Vf curare 20-40 centigr., eau distillée 200.00.
M. S. Fomenter la plaie et prendre le curare à l'intérieur.
Guérison.
Injection sous-cutanée. — Manec. — Vf curare 20 centigr.,
eau distillée 5.00. M. S. Injecter 5 gouttes de cette solution.
Point de résultat.
Gintrac. — Vf curare 20 centigr., eau distillée 1.00. M. S.
Injecter plusieurs fois parjour une goutte. Résultat négatif.
Follin. —if curare p. i, eau distillée p. 100. S. Injecter
toutes les demi-heures 10 gouttes de cette solution.
Legouest, Verneuil. — L'injection sous-cutanée est de toutes
les méthodes la seule qui convienne pour un moyen aussi héroïque
que le curare.
if curare 5 centigr., alcool gtt. 140. M. S. Injecter tous les
jours 5, 10, 20, 40 gouttes.
Vf acétate de morphine 2 1/2 milligr., eau distillée q. s.
pour une injection et augmenter tous les jours de 2 1 /2 milligr.
jusqu'à la dose totale de 10 milligr.
Demarquay. — Injections intramusculaires multiples et profondes
d'une solution de morphine au cinquantième. Il commence
par faire une injection dans chaque masséter et une
injection dans les muscles du cou de chaque côté de la colonne
vertébrale ainsi que dans l'épaisseur des muscles des parties
voisines de la plaie si celle-ci est douloureuse. Au bout de
quelques heures il revient aux mêmes injections. 11 poursuit
les contractures douloureuses partout où elles se montrent,
dan§ la région du dos, dans la région lombaire, dans les parois
abdominales, dans J'épaisseur des muscles de l'abdomen, dans
l'épaisseur du muscle sterno-cléido-mastoïdien, sur le trajet
des nerfs diaphragmafiques pour vaincre les spasmes du diaphragme,
sur le trajet des pneumo-gasfriques pour faire cesser
la difficulté de la déglutition, qui paraît dépendre de la
contracture de l'œsophage.