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404 FIÈVRE TYPHOÏDE.
ajouterez liqueur ammoniacale anisée 4.00. M. S. 4-6 cuillerées
par jour.
Plus tard pilules ou mixture de Griffith.
Grand Hôpital de Vienne. — Vf infusion d'ipécacuanha (ex. 40-
50 centigr.) 120.00, sirop simple 30.00. M.
Griesinger. — Infusion d'ipécacuanha, — soufre doré d'antimoine.
Si les bronches sont surchargées et si la sécrétion ne
se fait pas : Vf ipécacuanha à haute dose, sénéga, acide benzoïque
avec ou sans camphre.
Thilemann, Jaesche. — Infusion d'arnica avec tartre stibié.
Stokes. — Huile de térébenthine gtt. 20-30, trois fois par
jour.
Vf kermès minéral et oxyde blanc d'antimoine, soit seuls,
soit combinés ensemble dans une potion gommeuse ou dans
une infusion de digitale, si la fièvre est forte. Badigeonnage
de la poitrine avec de la teinture d'iode.
PNEUMONIE. — Huss. — On donne dès le début, l'huile de
térébenthine éthérée.
S'il y a vomissement, on ajoute 10 gouttes d'eau de lauriercerise
par dose.
S'il y a diarrhée, on ajoute vin d'ipécacuanha gtt. 8-10.
S'il y a dépression très-forte, on alterne l'émulsion térébenthinée
avec le carbonate d'ammoniaque, le musc, le camphre.
Fomentations térébenthinécs, chaudes, sur la poitrine, jusqu'à
production de rougeur, puis fomentations avec de l'eau
froide (aussi dans la pleurésie).
Les déplétions sanguines ne conviennent qu'au commencement.
DIARRHÉE. — Opportunité du traitement. — Trousseau.
— Le catarrhe intestinal de la dothiénentérie est un catarrhe
de nature spécifique, et,'comme les autres catarrhes, on peut
chercher à le modérer, mais on essaierait en vain de le faire
taire complètement.
Autenrieth. — Aussi longtemps que les diarrhées sont féculentes
et bilieuses, il n'y a pas lieu d'intervenir, mais dès
qu'elles deviennent aqueuses, sans odeur, il faut les combattre.
Huss. — On ne devra pas chercher à supprimer une diarrhée
dans Ja première période, mais il sera permis de la modérer
dès que les selles vont au delà de 4-5 par jour et qu'elles pèchent
par leur quantité et leur qualité.
Griesinger. — Une diarrhée modérée est un signe distinctif
de la fièvre typhoïde et ne devra nullement être supprimée.
Mais si, dans la deuxième période surtout, elle devient si fré-