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DYSSENTERIE.
8.00, laudanum gtt. 60. S. A prendre en une fois, et je fais répéter
cette dose au besoin.
Playfair. — Je prescris une dose d'ipécacuanha de 2-4.00.
laudanum 2-4.00, et je la fais répéter plusieurs fois.
Fonmie*-, Verdy. — Un vomitif au début de la dyssenterie
nous a paru le remède le plus convenable.
Amiral. — Depuis deux ans nous avons administré à tous nos
malades atteints de dyssenterie l'ipécacuanha à la dose de
1.25. Tous, après avoir plus ou moins abondamment vomi, onl
été très-promptcment guéris et dès le lendemain les symptômes
de dyssenterie avaient disparu chez eux. Il est vrai qu'elle
était assez légère et qu'aucun mouvement fébrile ne l'accompagnait.
Trousseau. — Dès le début je prescris l'ipécacuanha à dose
vomitive, 3 grammes en quatre paquets à prendre de 10-10
minutes d'intervalle.
Bamberger. — En général les suites d'un vomitif ont été
nulles ou funestes.
Les vomitifs ne conviennent que dans la dyssenterie bilieuse
ou si, au début de la maladie, l'estomac est surchargé. Hors
de ces deux indications nous tombons dans l'empirisme.
Ipécacuanha à dose fractionnée. —Bateman. — if ipécacuanha
30-50 centigr. avec opium.
Marcus. — Vf infusion d'ipécacuanha (ex. 25-50 centigr.)
120.00, eau de fleurs d'oranger 30.00, laudanum gtt. 10-20,
sirop simple 30.00. M.
Ferguson, Aidé (d'Alexandrie), Haspel. — Vf ipécacuanha
avec calomel.
Rranoè. — Vf ipécacuanha avec rhubarbe.
Stroem. — Vf ipécacuanha avec opium et chlorhydrate d'ammoniaque.
Gallap. — Vf ipécacuanha avec opium, sulfate de potasse
et camphre.
Selle. — Vf ipécacuanha 10 centigr., opium 20 centigr.,
camphre 20 centigr., sucre 10.00. M. divisez en 8 poudres
égales. S. Toutes les 2 h. une poudre.
Purgatifs. — Stoll, lïmmermann, Tringle. —Les purgatifs
nous ont donné les plus beaux résultats.
Bretonneau reconnaît que la médication purgative est celle
qui trouve le plus habituellement son indication. Les purgatifs
agissent en substituant à une inflammation locale spéci-