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518 NÉPHRITE ALBUMINEUSE.
dans les cas où l'hydropisie est très-considérable et lorsqu'elle
n'a pas été modifiée par la saignée.
Jalap. —if jalap 50-75 centigr., sirop gommeux 15.00. M.
S. A prendre en 3 fois à 1/2 heure d'intervalle.
if décoction de chicorée 130.00, jalap 1.50. M. S. Comme
ci-après.
Diurétiques. — Abeille. — Pendant la période hypérémique,
les diurétiques sont contre-indiqués ; passé cette période,
ils peuvent être utilement employés, p. ex. la décoction de fleurs
de genêt, d'après Rayer.
Si les effets diurétiques ne se manifestent pas au bout de
quelques jours, il serait dangereux de fatiguer les reins ultérieurement
avec ces agents.
Oppolzer donne les diurétiques si les symptômes urémiques
se manifestent, crème de tartre, acétate de potasse, digitale.
On y renonce aussitôt qu'on s'aperçoit d'une augmentation
dans la quantité de l'albumine.
Christison. — La digitale avec la crème de tartre a été pour
moi le remède principal, de beaucoup supérieur à tous les
autres.
Romberg. —Vf poudre de digitale 1 centigr., crème de tartre
25-50 centigr. M. S. Toutes les 2 heures une poudre pareille.
L'auteur tient beaucoup à cette formule, il peut citer de
fréquentes et promptes guérisons.
Tartrate boro-potassique. — Kissel. — Un jeune homme
de 14 ans avait une anasarque si forte, que tout son corps ne
présentait plus qu'une masse informe, et que le scrotum atteignait
la grosseur d'une tête d'homme. L'urine était très-albumineuse.
Quantité de médicaments avaient déjà été employés,
mais en pure perte. On lui prescrivit alors :
Vf tartrate boro-potassique 30.00, eau 250.00, gomme arabique
30.00. M. S. Toutes les 2 heures une cuillerée.
Après quinze jours de l'usage de ce remède, toute trace d'hydropisie
avait disparu et l'urine ne contenait plus d'albumine.
Cochenille. — Rademacher. — Le mal de Bright ayant pour
cause une maladie organique des reins, il était naturel que
Rademacher songeât, pour le vaincre, à des moyens qui, selon
lui, agissent directement sur cet organe. Il s'est de préférence
arrêté à la cochenille, dont il connaissait, par pratique, l'influence
heureuse, il la combina avec d'autres agents thérapeutiques,
selon la diversité des circonstances. C'est ainsi que
nous trouvons consignées dans son ouvrage les prescriptions
suivantes :