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DYSTEPSIE.
ques. Il se décompose spontanément dans l'estomac et provoque
des fermentations abnormes lorsqu'il est mis en contact avec
des aliments amylacés ou sucrés (fermentations lactique, butyrique,
acétique, alcoolique, muqueuse).
IL Anomalie du mouvement de l'estomac et des intestins, atonie,
paralysie, action trop brusque des muscles de l'estomac et des
intestins. La plupart des médications semblent être dirigées
contre cet état plutôt que contre les anomalies de sécrétion.
III. Défaut d'absorption des liquides et des matières digérées,
c'est-à-dire altération de la manière d'être des veines et des
lymphatiques de l'estomac et des intestins.
Toute dyspepsie qui dure un certain temps altère l'hématose
et la nutrition. Une des causes les plus ordinaires de la dyspepsie
est l'hypérémie de la muqueuse de l'estomac et de l'intestin
grêle, et surtout le catarrhe gastrique et gastro-intestinal,
non-seulement parce que ce catarrhe est par lui-même une
maladie fréquente, mais encore parce qu'il se développe comme
conséquence des autres lésions aiguës et chroniques de l'estomac.
Il y a trois faits à considérer dans le catarrhe gastrique :
1° la diminution de la sécrétion spéciale; 2° l'abondance d'un
mucus plus ou moins abnorme; 3° la paresse des mouvements.
L'alcool, le thé, le café et le tabac, avant d'agir comme poisons,
portent préjudice à l'estomac en diminuant l'excrétion
de l'acide carbonique et de l'urée, en ralentissant l'acte respiratoire,
l'oxydation désassimilatrice. La lactation prolongée
ou importune, la spermatorrhée, les abus vénériens, les leucorrhées
abondantes produisent le même effet en appauvrissant
le sang et en épuisant les nerfs. Il y a une dyspepsie nerveuse.
Traitement. — Pepsine. — Réveil. — Nous éprouvons
pour la pepsine la reconnaissance du malade et du médecin.
Après avoir souffert pendant plusieurs années d'une gastralgie
très-douloureuse, c'est à la pepsine que nous devons le
rétablissement durable de notre santé et de nos fonctions
cinq ans nous l'avons souvent prescrite et toujours Bvec le
même digestives. Depuis succès. La pepsine est donc pour
nous une des substances les plus héroïques de la matière médicale
et qui doit être placée, par son importance, sur le
même rang que l'opium, le fer et le quinquina.
Corvisart. — Pepsine 1-1.50 donnée au commencement du
repas, s'il y a diminution du suc gastrique ou perversion dans
les qualités de ce fluide.
Corvisart. — Dans le cas où le défaut de sécrétion du suc