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CHOLÉRA. 149
nitrate de potasse 2-5.00, infusion concentrée de fleurs d'arnica
100.00, eau de mélisse 60.00. M.
Vf musc 5 décigr., chlorure d'or 5 centigr., miel q. s. pour
10 pilules.
Phosphore. —Gendrin. — Vf huile phosphorée (phosphore
3 p., huile d'olives 50 p.) gtt. 20 dans une potion.
Chlore et chlorures. —Magendie. —Aucun fait antérieur
n'autorisait à prendre le chlore comme anticholérique et à en
faire vaporiser dans les lieux publics.
Le chlore liquide a été employé en Pologne et opposé principalement
au choléra lorsqu'il passait à l'état de typhus. C'est
plutôt un moyen utile contre cette dernière maladie que
contre le choléra.
Trichlorure de carbone. — Découvert par Faraday (un
atome carbone et 3 atomes chlore); et introduit en médecine
par Tuson.
J. King (de Londres) employa le premier ce médicament
contre le choléra asiatique ; il le prescrivait avec calomel,
poudre d'ipécacuanha âa, ouen solution 4-8.00,eau 180-250.00,
ou en émulsion avec camphre et carbonate de magnésie.
Troschel (de Berlin). — L'action du trichlorure de carbone me
paraît tout à fait spécifique à la dose de 25 centigr., toutes
les 1-3 heures, selon les circonstances.
Malheureusement sa réputation d'un moment ne s'est pas
soutenue et on l'a abandonné comme tant d'autres. Toutefois
on peut dire que c'est une substance très-irritante et d'un
prix élevé.
Malgaigne a eu une apparence de succès chez un malade.
Astringents. —Pacini. — Pour étayer l'efficacité de la méthode
astringente, ou tout au moins sa supériorité sur la méthode
opposée ou évacuante, il suffit de rappeler les résultats
définitifs obtenus en Angleterre et recueillis par le bureau
sanitaire de Londres.
La méthode astringente a donné 79.7 guérisons sur cent
cas, tandis que la méthode évacuante n'en a donné que 28.3.
Sous-nitrate de bismuth. — Trousseau. — Quand on étudie
les effets thérapeutiques de ce sel dans les maladies externes
et ceux qu'il produit dans les affections internes, on est tenté
de ranger le sous-nitrate de bismuth parmi les substances légèrement
astringentes, mais en même temps on ne peut lui
refuser des propriétés sédatives.
Léo, qui le premier a préconisé le bismuth contre la diarrhée