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SYPHILIS. 723
petite opération qui aurait pour résultat immédiat de faire
cesser la douleur.
Cautérisation du scrotum. — Lange. — Je fais humecter
le scrotum et je le touche avec la pierre infernale sans avoir
égard à l'état physique de cet organe, qu'il soit tendu, chaud,
douloureux ou non. Le sentiment de brûlure cesse bientôt et
je ne connais aucun moyen capable de modérer et d'enlever
plus vite le symptôme douleur. La cautérisation sera répétée
3 jours plus tard, mais à un degré plus faible. S'il n'y a pas
d'amendement après la troisième cautérisation, il serait inutile
d'insister, parce qu'en définitive il n'y aura rien à en espérer.
J'ai trouvé que l'effet est d'autant plus certain que le
scrotum est plus enflammé.
Froid. —Diday. — Je fais envelopper le testicule de vessies
contenant de la glace et au bout d'une heure, règle générale,
il a diminué de volume et n'est plus douloureux. On laisse
la glace en permanence de 18-60 heures, quelquefois pendant
5jours. Lorsqu'on en cesse l'emploi, il faut, pendant une heure
environ, appliquer des linges mouillés d'eau froide pour éviter
une vive réaction inflammatoire.
Quant aux accidents, il n'y en a pas à redouter si l'on a soin
de bien soustraire les parties voisines au contact de la
glace.
Songy enveloppe le scrotum d'une forte couche d'ouate et
recommande un suspensoir.
ENGORGEMENT CHRONIQUE DES TESTICULES. — MÉDICATION IN­
TERNE. — Vf extrait de ciguë, extrait de jusquiame âa 4.00,
calomel, soufre doré d'antimoine âa 1.00. M. Faites 72 pilules.
S. 2-12 pilules par jour.
Vf calomel 1.00, poudre de ciguë, savon médicinal âa 2.00.
M. Faites 24 pilules. S. 1-6 parjour.
Vf hydrochlorate de baryte, extrait de ciguë âa 2.00, eau
distillée 16.00, vin stibié 2.00. M. S. 15-30 gouttes toutes les
3 heures.
MÉDICATION EXTERNE. — Vf emplâtre de ciguë p. 8, iodure de
plomb p. i. M.
Vf iodure de potassium 1.00, emplâtre d'ammoniaque, emplâtre
fétide, emplâtre de diachylon âa 8.00. M.
Vf onguent mercuriel 30.00, iodure de plomb 4.00. M.
CHANCRE. — Dans le chancre idiopathique tous les efforts
du médecin doivent tendre à détruire surplace le virus syphilitique
afin que nulle résorption n'ait lieu.^
Le chancre mou ne demande pas de traitement général : il