S-380565_COMPLETO.pdf

676 " SCAfeU^Mfe.
faire, de faire suivre un bon régime diététique, d'agir d'après
les symptômes, mais surtout de ne perdre pas de vue la
constitution du malade. La température de la chambre ne
sera que de 15° R. L'exsudation diphthérique s'étendant jusque
dans les narines paraît être le point de départ de tout danger,
puisque par elle la respiration est gênée et a pour suite un
appauvrissement du sang. Il faut donc absterger les parties
affectées, faire des injections dans les narines avec une solution
de borax, de nitrate d'argent, donner des gargarismes à
l'alun, au chlore liquide.
Trousseau. — Le médecin doit se borner à combattre les
accidents de la pyrexie exanthémateuse et les complications
qui la traversent, les maladies éruptives ayant des allures déterminées
contre lesquelles nous ne saurions prévaloir.
Hebra. — Dans les maladies qui, comme la scarlatine, ont
un décours typique, il faut tout attendre d'un bon régime diététique,
les médicaments n'y sont pour rien. Un traitement
simple conduit à la guérison de la façon la plus sûre; c'est pourquoi
nous préférons la méthode expectante et un bon régime
diététique à tout l'assemblage pharmaceutique.
Grisolle. — Dans la scarlatine simple, il faut abandonner la
maladie à la nature.
Méthode antiphlogistique. — Wendt emploie la méthode
antiphlogistique dans toute son étendue.
De Haen vante par-dessus tout les saignées et les purgatifs
dans les scarlatines graves et prescrit ensuite le quinquina à
haute dose.
Prend. — Je n'ai jamais vu de mauvaises suites résultant
des saignées.
Dewar. — J'ai fait 147 saignées chez 183 individus atteints
de scarlatine, et 2 seulement ont succombé; mais il faut
qu'on les fasse de bonne heure et assez largement.
Kieser. — Les saignées avant les crises sont le remède souverain;
celles faites après sont à considérer comme le plus
violent poison.
Lietzau. — La saignée trouve son indication 1) chez des
sujets pléthoriques ; 2) si le processus scarlatineux se porte avec
véhémence vers les parties intérieures.
Grisolle. — La saignée n'est utile que lorsque la réaction est
vive, le pouls large, dur et qu'une congestion active a lieu du
côté de quelque viscère.
Contre :
Trousseau. — Les saignées générales et locales sont d'un