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Dans la chlorose à l'âge de puberté, iodure de fer et de quinine,
arséniate de fer 4 milligr. par jour.
S'il y a convulsions chroniques, chorée : acide phosphorique
et strychnine 2 milligr. par jour, sirop de Vannier.
CHO,LÈRA. — NATURE DE LA MALADIE. — Altération particulière
du sang ou lésion spéciale des centres nerveux.
SYMPTÔMES. — L'analyse des déjections alvines cholériques
fait connaître que 1000 parties contiennent :
^.
D'après Hoppe. D'après Guterbock.
Eau 987.82 9S4.19
Matières solides 12.18 15.84
Matières organiques 3.7 7 3.56
Sels! solu !^ If, | 7.72 12.25
( insolubles 0.34)
Chlore 3.37 3.55
Gibert. — Il existe un signe constant, indélébile et facile à
saisir pour faire connaître sur-le-champ la diarrhée développée
sous l'influence du choléra. Ce signe est fourni par l'état
de la langue. Tandis que dans les diarrhées bilieuses ou incitatives
ordinaires la langue est habituellement rouge, sèche
et pointue, dans la diarrhée prodromique du choléra, ainsi
que dans le choléra confirmé, la langue est large, pâle, humide,
blanche et recouverte d'un enduit muqueux plus ou
moins épais.
TRAITEMENT. — Résultat des diverses méthodes de traitement
usitées en 1854. — Dans le rapport d'une commission instituée
en 1854, dont furent membres Buchner et Petenkofer,
La transition de la diarrhée uu choléra a eu lieu
4.72 p. 100 par les émollients,
8/22 — par la rhubarbe,
10.43 — par le calomel,
12.72 — par l'ipécacuanha,
13.02 — par l'opium.
Parmi les moyens externes le froid en forme de fomentations
d'eau froide ou de vessies remplies de glace appliquées
sur l'abdomen, semblait empêcher plus que tout autre agent
la transsudation des matières liquides dans le tube digestif
et modérer ainsi la diarrhée.