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AVORTEMENT* 1B
Les avortements à la suite d'hémorrhagies internes sont
es plus communs.
Signes : douleurs locales plus ou moins vives avec sensation
le tension de tout l'abdomen, altération des traits et travail
lu côté du col utérin.
Tant que le doigt ne trouve qu'un anneau formé par le col
2t derrière une cavité unique, il y a lieu de croire que la
fausse couche n'est pas encore faite.
Rencontre-t-on au contraire deux cavités séparées par l'orifice
interne du col, on peut affirmer que la fausse couche
est achevée.
Les causes qui déterminent les hémorrhagies internes sont:
1) commotions physiques et morales que la femme peut
éprouver; — 2) chutes violentes ; — 3) fatigues excessives ;
— 4) abus du coït. Miquel (de Tours) dit que 9 fois sur 10 l'avortement
a été précédé d'une cohabitation, 48 heures au
plus avant l'explosion des premiers accidents; —5) pressions
prolongées ou violentes sur le ventre, p. e. chez les blanchisseuses.
I. Les accidents de Vavortement sont déjà déclarés, mais il y a
encore espoir de le détourner par :
1) Saignée, si la femme est robuste, le pouls plein, fréquent;
2) position horizontale ;
3) opium administré immédiatement en lavement, p. e.,
laudanum gtt. 20-60 dans de petits quarts de lavement à une
heure d'intervalle jusqu'à cessation des contractions. L'administration
de l'opium aux doses indiquées et même portées
jusqu'à 100-150 gouttes dans les 24 heures n'a jamais été
suivie d'accidents sérieux (Cazeaux). Quelques verres de limonade
suffisent pour dissiper la somnolence, la pesanteur de
la tête, l'engourdissement qui pourraient en résulter.
Miguel préconise les lavements opiacés rendus astringents
par l'addition de ratanhia, lesquels calment si bien les vomissements
et lesautres perturbations que produit la grossesse.
4) Application souvent renouvelée de compresses froides
sur le ventre :
5) Révulsifs excitants sur la partie supérieure du tronc et
les extrémités thoraciques, surtout les ventouses sèches.
Miquel. — Vésicatoires volants sur les aines jusqu'à produc- 1
tion de cuisson.
II. Vavortement est en train et ne peut plus être empêché.
Si le travail marche régulièrement et n'est que doulou^
reux, on calme les douleurs par les narcotiques.
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