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338<br />

FIÈVRE INTERMITTENTE.<br />

paux moyens de combattre les fièvres intermittentes; il s'agissait<br />

en effet d'expulser leur prétendue cause, et dans les temps<br />

plus modernes l'emploi des vomitifs est devenu comme une<br />

condition de succès dans le traitement de ces maladies.<br />

Récamier a souvent enlevé la fièvre intermittente en administrant<br />

l'ipécacuanha.<br />

Briquet employa le vomitif chez la moitié de ses malades à<br />

l'hôpital Necker en 1845 et la fièvre fut arrêtée.<br />

En Corse, en Afrique, on commence souvent le traitement<br />

par un émétique ou un éméto-cathartique ou un purgatif.<br />

Thomann s'élève avec énergie contre l'abus des vomitifs el<br />

des purgatifs.<br />

Dans l'épidémie de Groningue on constata l'inutilité des<br />

évacuants.<br />

A Rochefort on partagea en 1827 les malades d'une salle en<br />

deux séries : dans l'une le sulfate de quinine fut donné de<br />

suite; dans l'autre on administra d'abord un vomitif ou un<br />

purgatif. Chez ceux-ci, la fièvre revenant, on dut recourir aussitôt<br />

à la quinine, il y eut plusieurs jours de perdus, voilà lout<br />

ce qu'on gagna. Depuis ce temps on donna généralement la<br />

quinine d'emblée.<br />

Bailly a vu les vomitifs provoquer souvent l'irritation des<br />

voies digestives.<br />

Gintrac. — Une fièvre intermittente ne réclame point par<br />

elle-même l'emploi des évacuants, il y a le plus^souvent perte<br />

de temps et parfois danger à les employer. II ne faut y avoir<br />

recours que lorsque l'état spécial des premières voies ou la<br />

constitution médicale régnante les indique.<br />

Narcotiques. — Opium. — Galien, après avoir fait vomir,<br />

donnait la thériaque.<br />

Rivière prescrivait la thériaque après la saignée et le vomitif.<br />

Lind. — Une dose modérée d'opium est utile pour calmer<br />

la violence et pour abréger la durée de l'accès.<br />

Les anciens auteurs traitaient la fièvre intermittente soporeuse<br />

et comateuse par de fortes doses d'opium.<br />

Ch. L. Hoffmann donnait à la comtesse de Schaumburg-<br />

Lippe 45 gouttes de laudanum pendant deux accès de fièvre<br />

tierce soporeuse et le coma cessa.<br />

Gintrac. — L'opium seul ne paraît avoir aucune action directe<br />

sur la fièvre ou sur la périodicité. Il peut nuire s'il y a<br />

une disposition aux congestions cérébrales ou pulmonaires.<br />

Ce médicament est au contraire d'un grand secours s'il y a<br />

de la diarrhée. Uni au quinquina, il l'empêche d'être trop

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