S-380565_COMPLETO.pdf

6*4 PNEUMONIE CROUPALE.
ligr.,kermès minéral20-30 centigr., sirop de senega 30.00. M.
Vf musc 10-20 centigr., camphre 30 centigr.*, jaune d'œuf
n. i, eau de tilleul 90.00, sirop s. 30.00. M.
Vin. — Hippocrate, Fr.Hoffmann, Helmont, Pi\ Frank recommandent
le vin dans les fièvres, il rend des forces et hâte la
convalescence.
Alcool. — Rostan. — C'est ainsi que les médecins russes
permettent à leurs malades une certaine dose d'eau-de-vie
dans leurs maladies les plus aiguës, ce qui non-seulement
n'empêche pas leur guérison, mais concourt sans doute à
l'obtenir, puisque nous avons vu les mêmes malades succomber
entre les mains des médecins français, qui les soumettent
à une diète trop rigoureuse.
Todd. — Le meilleur moyen à employer contre les maladies
dans lesquelles existe une tendance à la dépression, c'est
l'alcool; il constitue un aliment facilement assimilable, relève
les forces du système nerveux et maintient la chaleur animale.
Todd. — Les préparations alcooliques ont surtout pour utilité
spéciale de combattre efficacement le délire; il les conseille
principalement dans la forme ataxique.
Austin Flint. — Éviter l'asthénie et l'épuisement, soutenir
les forces de la vie, telle est l'importante indication que remplissent
les alcooliques.
Quant aux préparations alcooliques,* elles consistent ex.
30 00 eau-de-vie pris en intervalles qui varient de 2-6 heures,
depuis le début de la maladie jusqu'à la résolution.
Béhier (1864). —- Les résultats que nous avons obtenus par
la médication alcoolique sont vraiment remarquables. 80-00
eau-de-vie sont étendus de 50.00 d'eau édulcorée et une forte
cuillerée de ce mélange est donnée toutes les 2 heures. Pendant
que, dans l'heure intercalaire, le malade prend une
cuillerée à bouche d'une potion contenant 8 grammes d'acétate
d'ammoniaque.
Dès le second jour la dose d'alcool peut être portée à 100.00
et même à 150.00.
Béhier dit que l'alcool guérit la pneumonie en corroborant
le pneumonique.
Béhier (1865) compte 27 guérisons sur 34 malades ainsi
traités. Des 27 guéris, 10 avaient surtout des formes afaxoadynamiques
très-graves. L'alcool avait fait cesser le délire
tomber le pouls, abaissé la respiration et déterminé souvent
une transpiration bienfaisante, sans produire jamais le moindre
signe d'ivresse.