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PHTHISIE. 5 89
.nicfue gtt. 15.00, infusion de hedera terrestris 60.00, sirop de
guimauve 30.00. M. S. Toutes les 3 heures une cuillerée à
bouche.
Vf acide hydrocyanique 2.00, sirop de sucre 250.00. M. S.
2 cuillerées parjour dans une infusion de hedera terrestris.
tJ Stokes. — Vf eau de laurier-cerise 2-8.00, acétate de morphine
2-5 centigr., mucilage de gomme arabique 60.00, eau"
distillée 75.00. sirop de limon 45.00. M. S. Contre la toux fatigante.
Opium. — Gendrin. — Vf pilules de cynoglosse 3-4 (chacune
à 10 centigr.) toutes les 4 heures.
'if laudanum s. avec l'élixir de Haller.
Vf thridace combiné à la digitale, à l'ipécacuanha, à l'extrait
de ciguë.
Vf morphine 5-10 centigr., soufre doré d'antimoine 25 centigr.,
extrait de digitale ^0 centigr. Mucilage de gomme arabique
q. s. pour faire 6 pilules. S. Une pilule le soir.
Oppolzer. — if poudre de Dover 5 centigr., bicarbonate de
soude 25 centigr., sucre blanc 30 centigr. M. S. 4 poudres pareilles
par jour.
Huile de foie de morue. — Hôpital de Londres pour les
phthisiques. — Cette substance mérite toute notre attention,
car elle donne de meilleurs résultats que tout autre médicament
; seulement il faut se garder de donner des doses trop
fortes que l'estomac ne pourrait pas supporter. Nous commençons
ordinairement par 4-45.00 par dose et y joignons du mucilage
de gomme arabique et quelques gouttes d'acide hydrocyanique
pour la faire mieux supporter et de la quinine, du
fer s'il y a anémie.
Williams dit que dans 231 cas de phthisie aux 2 e et 3 e degré
l'huile de foie de morue a seulement échoué dans 19 cas. En
même temps qu'elle favorise la digestion, elle est encore un
puissant excitant du foie. Je donne 3 fois par jour une cuillerée j
à café jusqu'à une cuillerée à bouche d'huile dans une infusion
de fleurs d'oranger avec le sirop d'orange et quelques
gouttes d'acide nitrique.
Pr. Fors ter* (h Londres). —Le symptôme caractéristique le
plus constant de la phthisie, c'est la difficulté d'assimiler la
graisse; il en résulte une dyspepsie chez 75 0/0. En comparant
ce fait avec la disparition si subite et si précoce de la
graisse des tissus d'un phthisique, il appert que l'indication la
plus pressante, c'est d'écarter ce manque d'assimilation. Les
seuls fluides du corps humain qui absorbent la graisse, ce sont