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• ;->S PNEUMONIE CROUPALE.
Kissel. — De 1847 à 1850, j'ai eu à traiter 1 12 pneumoniques,
dont 19 furent traités, de 1847 à l'automne 1848, par le
fer, et 93, de l'automne 1848 à 1850, par le cuivre. Sont guéris
par le fer 18,'par le cuivre 89, en tout 107.
Blumlein. —La teinture d'acétate de fer de Rademacher me
réussit très-bien dans le traitement de la pneumonie à la
deuxième et troisième période. Je veux bien concéder que,
sans cette teinture, les pneumonies guérissent et ont été guéries,
mais je doute fort quelles le soient aussi « tuto, cito et
jucunde» que par l'emploi de cette préparation. Je prescris:
Vf teinture d'acétate de fer de Rad. 30.00, eau distillée 200.00
(si la fièvre est forte, infusion de digitale), eau de laurier-cerise,
gomme arabique, suc de réglisse âa 15.00. M. S. Chaque
heure une cuillerée.
Niemeyer. — J'emploie le fer dans les pneumonies des vieillards,
des personnes anémiques, surtout dans la troisième période.
Les préparations ferrugineuses conviennent aussi bien
dans l'hydrémie aiguë que chronique. Depuis que je fais usage
du fer, je ne redoute plus tant les pneumonies des vieillards
qu'auparavant. Une des meilleures préparations, c'est la teinture
d acétate de fer de Rademacher, à la dose de 15.00, sureau
180.00 par jour.
Spengler, Lœschner. — Le but, en prescrivant le fer, n'est
pas de le conduire directement dans la masse du sang, pour y
produire des globules, mais bien de provoquer une espèce
d'irritation vitale dans les organes contractiles dans lesquels
il circule. Ce n'est qu'en donnant de la tonicité à la fibre organique
contractile, surtout à celle des petits vaisseaux, que
Je fer déploie sa force thérapeutique.
Andral, Becquerel, Niemeyer, admettent un appauvrissement
aigu (perte de globules) du sang. Les ferrugineux sont ici le
remède, comme dans les cas chroniques.
Bennett. — Sur 129 malades traités par les toniques, l'auteur
n'en a perdu que 4.
Révulsifs. — Hippoerate. — « Duobus doloribus simul obortis,
non in eodem loco vehementior obscurat alterum: »
La méthode révulsive est indiquée : i) quand vous aurez
appliqué la médication répressive et qu'arrivé aux limites de
son emploi eu égard aux forces générales de l'économie vous
croirez encore utile d'agir sur la phlegmasie locale ; 2) quand
il faudra aider à l'action des toniques en stimulant le svstème
nerveux.
Béhier. — Attendez, pour recourir aux révulsifs, que l'élan de