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220 COQUELUCUE.
convulsive méritent toute notre attention. Parmi eux je dois
mentionner celui qui consiste à tenir quelque temps un pigeon
vivant sur la tête de l'enfant convulsionné. On s'en explique
l'effet par le rapport magnétique.
Geyser. — Dans le Musée de thérapeutique de l'année 1795,
élaboré par une société de médecins et de chirurgiens de
Zurich, page 140, je trouve mentionné un procédé dont j'ai eu
occasion d'apprécier l'efficacité chez un grand nombre d'enfants
et même chez une adulte tourmentée par une masse de
lombrics. C'est un devoir pour moi de donner toute la publicité
possible à ce moyen pour le bien de l'humanité quoiqu'on ait
de la peine à s'en rendre raison. Je prie d'en faire part à tous
mes confrères, aux prêtres, aux chirurgiens, aux barbiers et
aux sages-femmes, afin qu'ils en fassent l'essai le cas échéant
contre cette terrible maladie qui résiste souvent à toute médication
et dans l'espoir que leurs essais soient aussi heureux
que l'ont été les miens. Ce procédé consiste à prendre un jeune
pigeon et à en appliquer l'anus sur celui de l'enfant préalablement
nettoyé.
Bientôt le pigeon est pris de fortes convulsions et périt
quelques minutes après, tandis que l'enfant en est quitte.
Erlenmeyer à Bendorf. — J'ai employé ce moyen chez plusieurs
enfants atteints de convulsions, après que tous les autres
m'avaient fait défaut et dans tous les cas l'effet a été ins^
tantané.
Ji-F. Weiss à Pétersbourg* —J'ai traité pendant deux jours un
petit garçon de trois ans, d'une bonne famille russe, atteint de
convulsions, et comme rien ne réussissait,j'ai cru le terrain favorable
pour expérimenter ce remède magique. J'en fis part à la
mère, en ajoutant que je n'y croyais pas moi-même, que toulefois
il ne pouvait nuire. On accepta de bon cœur ma proposition,
on procéda à l'opération et le lendemain à ma visite le
frère du petit malade vint joyeux à ma rencontre en disant :
(( Le pigeon est mort, l'enfant va très-bien, venez seulement,
maman vous dira tout; » En effet j'appris d'elle que le pigeon*
bientôt atteint lui-même de convulsions^ avait péri quelque
temps après, que les convulsions de l'enfant étaient allées en
diminuant, qu'après une demi-heure il était tombé dans un
profond sommeil qui avait duré cinq heures et qu'il s'était
réveillé sain et sauf, sans que les spasmes revinssent.
COQUELUCHE ou TOUX CONVULSIVE. — Opportunité
du traitement. — Germ. Sée. — Aucune circonstance
ne peut abréger la durée de la coqueluche ni en modifier le