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2*2 CROUP.
calomel, tant vanté dans le croup, le cède de beaucoup,quant
à son efficacité, au tartre stibié donné comme vomitif au
début.
Bar, médecin suisse (1856), fait mention de croups diphtériques
guéris par l'acétate de zinc à 50-100 centigr. par jour.
Froid. — Niemeyer. — Un des moyens sur lesquels nous
comptions beaucoup dans le croup, ce fut l'application de
compresses froides sur le cou, dès que la maladie se déclarait,
Oppolzer. — Au début de la laryngi te couenneuse j'ordonnais
des fomentations froides sur le cou répétées.
Hauner. — Dans ces trois derniers mois, nous avions à
traiter trois enfants atteints de vrai croup, dont deux furent
sauvés par l'application de l'eau froide, tandis que le troisième,
qui abhorrait l'eau, mourut.
Dans les deux premiers cas le traitement hydropathique
suivant fut institué : nous arrosâmes de 3 en 3 heures d'eau
froide le cou, le dos, la .poitrine, enveloppâmes les enfants
dans des draps mouillés fortement exprimés, pour les y laisser
un tiers à trois quarts d'heure, et les couvrir ensuite d'une
couverture de laine. En même temps des compresses d'eau
froide, glacée même, furent appliquées d'un quart d'heure
à une demi-heure et par-dessus une flanelle sèche.
Mercure. — Les préparations mercurielles ont été reconnues
avantageuses par leurs propriétés altérantes, par leur
action sur le sang, qu'elles tendent à liquéfier et à rendre
moins plastique. Préconisé d'abord par les médecins américains,
c'est Autenrieth qui, en Allemagne, fut le grand preneur
du calomel contre le croup. Ce médecin ayant remarqué,
que des cas de laryngite croupale ont guéri par les seuls
efforts de la nature, alors que la langue était chargée et que
des selles brunâtres, copieuses, d'une odeur très-forte,
s'étaient déclarées, il chercha à provoquer, pour ainsi dire
artificiellement, un gastricisme et des selles de la nature cidessus.
Le moment d'agir lui parut être indiqué, quand les
petites horripilations se montrèrent comme signes prodromiques
de la maladie. Il prescrivit à un enfant de 5-6 ans
calomel 5 centigr., magnésie blanche 10 centigr. à prendre
chaque heure, et dans les cas de fièvre très-forte pareille dose
devait être prise toutes les demi-heures. La magnésie blanche
modérait les vomissements qui étaient désirés et devaient
même être provoqués, dès que la sécheresse de la langue
avait cessé et que le produit pathologique s'était dégagé, que
1 enduit de la langue et les douleurs abdominales avaient mar-