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à 8-10 reprises par jour. A défaut d'efficacité de ce moyen
on pourrait empêcher l'extension de la rhinite au larynx en
modifiant la portion évasée du pharynx, à l'aide d'un gargarisme
ex. sulfate zinc 1.00, eau 100.00 employé, plusieurs fois
par jour, pendant quelques minutes.
CROUP. — Émissions sanguines. — Bretonneau, Trousseau,
Gucrsant. — La saignée est plutôt nuisible qu'utile dans
le traitement du vrai croup. Aussi les applications de sangsues
ne valent rien, parce qu'indépendamment de l'affaiblissement
dangereux que produisent ces émissions sanguines, les morsures
de sangsues peuvent devenir le siège d'ulcérations
pseudo-membraneuses..
Niemeyer. — Les sangsues produisent un effet plus que
douteux; dans la plupart des cas elles sont positivement nuisibles.
Je ne fais exception que pour les enfants d'une forte
constitution, d'une santé florissante; ici je permets l'application
de quelques-uns de ces annélides au sternum, non au
larynx. Toutefois les émissions sanguines ne pourront jamais
empêcher l'exsudation.
Grisolle. — Les saignées générales et locales, qui sont si
puissantes contre les phlegmasies ordinaires,*sont à peu près
sans effet contre la laryngite couenneuse.
Vomitifs. — Niemeyer. — Les vomitifs ne sont indiqués
que dans les cas où les membranes couenneuses obstruantes
ont une large part dans la production de la dyspnée, et où les
effets de la toux sont impuissants pour vaincre cet obstacle.
11 faut savoir cependant, que les petites doses d'un vomitif
sont d'un effet incertain et qu'elles produisent très-facilement
des symptômes d'intoxication. Ordinairement je prescris
Vf sulfate de cuivre 50-60 centigr., eau distillée 60.00. M. S.
A prendre toutes les cinq minutes une petite cuillerée, jusqu'à
production de vomissement.
On ne répétera pas ce vomitif, s'il ne survient aucune rémission,
si les membranes couenneuses ne sont pas rendues, si
l'expiration est toujours gênée.
Lietzau. — Les vomitifs ne sont guère utiles dans le croup
commençant et ne valent pas plus comme moyen évacuant,
puisqu'une muqueuse enflammée ne sécrète pas. Mais si l'inflammation
est tombée, ils agissent favorablement sur les
sécrétions, rendent la respiration plus libre et évacuent le
produit morbide.
Oppolzer. — S'il ne survient pas d'amendement, si la difficulté
de respirer augmente au lieu de diminuer, je donne