S-380565_COMPLETO.pdf

SUETTE MILIAIRE. 7 07
Trousseau. — 'if acétate de plomb liquide, eau distillée âa
q. s. A le désavantage d'attaquer les dents.
Ricord. — Vf acide chlorhydrique gît. 16, décoction de laitue
vireuse 150.00, miel 15.00. M.
Swdiaur. — Vf borax 30.00, eau chaude Ife i, miel, teinture
de myrrhe âa 60.00. M.
Vf huile de térébenthine 12.00, vinaigre de vin 15.00, eau
de menthe 90.00, gomme arabique 4.00. M. Faites un collutoire.
Vf créosote gtt. 1-2, eau 38.00. M.
Vf .acide pyroligneux, charbon de tilleul âa 4.00, teinture
de cannelle 8.00, miel rosat 4o.00. M.
Phebus. — Vf extrait de myrrhe pulvérisé 4.00, huile de
cannelle gtt. 2, baume du Pérou gtt. 4, acide pyroligneux
rectifié gtt. 4, charbon préparé q. s. pour faire un électuaire.
Siemerling. — Vf esprit de cochléaria 15.00, teinture de
myrrhe, teinture de cachou âa 6.00, extrait de ratanhia 1.25,
alun 2.00. M.
Kruger-Hansen. — Goudron.
Watson. — Vf cognac p. 1, eau p. 5. M.
SUETTE MILIAIRE. — Fuster, Alquié. — Le sulfate de
quinine pris en déans 3-4 heures à la dose de 2-3-4.00 est la
seule ancre de salut dans les cas graves et rapides.
Lui seul arrête les exacerbations désastreuses qui congestionnent
en un clin d'oeil les grands centres organiques, notamment
le cerveau. Si on n'est appelé qu'au moment même
d'une de ces exacerbations mortelles, il faut faire prendre
toujours le sulfate de quinine à haute dose par l'estomac, le
rectum, la peau. Les saignées doivent être signalées comme
nuisibles.
Foucart. — L'ipécacuanha à dose vomitive fait toute la base
du traitement. Je l'ai essayé au début de la maladie, je l'ai
donné à ses périodes avancées, dans les cas graves comme
dans les cas bénins, et l'efficacité de cette méthode fut telle,
que sur plus de 1000 malades, où elle a été employée, aucun
n'a succombé.
Beaupoil distingue une forme gastrique et une forme céphalique.
L'ipéca à dose vomitive débarrassait instantanément,le
malade de tous les accidents gastriques, facilitait la respiration,
accélérait l'éruption et paraissait diminuer la tension et
la chaleur ardente de la peau.
De larges sinapismes appliqués sur les jambes influençaient
favorablement la céphalalgie, la fièvre et les troubles nerveux.