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4 3 (> GOUTTE.
Sydenham insiste beaucoup pour qu'on ne fasse pas abus des
sudorifiques.
Cheine. — La véritable méthode de traitement consiste à
entretenir pendant l'accès une transpiration abondante et dans
les intervalles de la maladie à faire de l'exercice en secondant
ce moyen hygiénique par des purgatifs doux et stomachiques.
Antimoniaux. — Peu de fnédicaments ont été aussi* fré- *
quemment employés contre la goutte que les antimoniaux,
mais rarement ils l'ont été seuls.
La poudre de James est très-usitée en Angleterre.
Quarin. — Dans l'arthrite mon remède par excellence a été
celui-ci :
if antimoine renfermé dans un sachet 24.00, salsepareille
120.00, eau ffi xi, faites bouillir jusqu'à moitié et ajoutez racine
de réglisse 30.00, semence d'anis 8.00. Laissez encore
infuser pendant 1 /3 heure et filtrez.
Richter. — if calomel, soufre doré d'antimoine, extrait d'aconit
âa 10 centigr., douce-amère, sucre ââ 1.25. M. Divisez eu
16 parties égales. S. Une poudre matin et soir.
Colchique. — Home, Johnson, Monlègre, Balley, Gardner en
ont vanté l'efficacité. Le dernier recommande de ne pas le
donner à dose purgative pour qu'il 'soit plus facilement et
mieux résorbé. D'après lui, sa vertu consisterait à provoquer
une excrétion copieuse d'urée, et par suite une diminution des
urates, ainsi qu'une influence salutaire sur le système nerveux,
t
Lentin. — if vin de semences de colchique 8.00, sublimé
corrosif 5 centigr., eau distillée 2i.OO. M. S. Toutes les
2 heures 30-40 gouttes.
'if vin de semences de colchique, vin stibié âà 2.00, extrait
d'aconit 2 I /2.00, liqueur de carbonate de potasse, eau de fenouil
aa 15.00. Mi S. Toutes les heures 15-20 gouttes dans les
accès tenaces.
Neumann a fait usage du colchique dans les accès de goutte
dont il était tourmenté et il en fait beaucoup d'éloges.
Scudamore préfère le vinaigre de colchique à la teintpre,
mais il faut le donner à dose 17 fois plus forte. La teinture
ne vaut que dans le premier accès de goutte, car insensiblement
elle mine la constitution la plus forte et par ses effets
délétères sur la muqueuse intestinale elle conduit à la fièvre
hectique et à l'hydropisie. Le vinaigre de colchique n'a pas
ces conséquences désastreuses.
Trousseau. — Dans cette forme de goutte aiguë appelée « à