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HYDROPISIE. 4 9
Morphine par la méthode endermique.
Morphine par la méthode des injections sous-cutanées.
Compression de la région stomacale, p. e. avec un bandage
herniaire.
On badigeonne la partie postérieure du pharynx avec ammoniaque
liquide p. ij, eau p. i.
Dupuytren. — Un fer rougi à blanc est tenu à quelque distance
de la région épigastrique. Galvanisme, — galvanopuncture,
— acupuncture.
HYDROPISIE. — Les purgatifs, les diurétiques, les diaphoniques,
soit seuls, soit combinés entre eux, tels sont les
moyens auxquels on s'adresse pour provoquer l'écoulement
des eaux. H y a des combinaisons qui jouissent de quelque
renommée.
Hildenbrand. — Les eaux flottantes et stagnantes dans les
grand^ cavités du corps, deviennent quelquefois épaisses et
comme gélatineuses.
La raison et l'empirisme démontrent qu'elles doivent être
alors absorbées difficilement. De là naissent souvent de grands
obstacles à la guérison de l'hydropisie.
Le peu d'ancienneté de la maladie et l'absence d'altérations
organiques, les cas où elle dépend seulement d'une sécrétion
artérielle viciée ou d'une lésion inconnue des fonctions du
tissu cellulaire, fournissent un bon pronostic.
Les remèdes résolutifs amers et les altérants qui excitent
les fibres trop relâchées, remplissent ici toutes les indications.
En affaiblissant et en relâchant le corps, les cathartiques, les
eccoprotiques et les hydragogues entretiennent plutôt qu'ils
ne détruisent la disposition à l'hydropisie.
L'augmentation des urines est la voie la plus sûre et la plus
efficace pour l'écoulement des eaux ; la perte des forces est
moindre que par la transpiration et les selles.
Parmi les diurétiques altérants et acres, la scille et le colchique
méritent le premier rang; ils son t.préférables aux remèdes
qui n'agissent que par un principe volatil et stimulant,
qui ne provoquent l'évacuation des urines qu'en
augmentant l'activité de la circulation. Il ne s'agit pas, dans
cette maladie, d'augmenter la sécrétion artérielle, mais plutôt
de la changer et de la rendre propre à être absorbée.
L'illustre Quarin nous apprend que la scille récente infusée
à chaud possède des vertus altérantes et diurétiques beaucoup
plus énergiques que sous toute autre forme de préparation.
GLONEB. 2 7