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FIÈVRE PUERPÉRALE.
V. Siebold. — Le calomel pris alternativement avec une
émulsion additionnée d'eau de laurier-cerise, d'extrait dejusquiame
ou d'opium, a été très-efficace dans la fièvre puerpérale
sporadique; mais dès que celle-ci se trouvait à l'état
d'épidémie, cette médication était stérile comme toutes les
autres.
Niemeyer. — Dans ces derniers temps on ne croit plus en
général à la vertu antiphlogistique et antiplastique des mercuriaux,
et moi aussi je dois dire que le calomel et l'onguent
napolitain sont pour le moins superflus dans le traitement de
la péritonite; le calomel est même nuisible s'il est employé à
dose purgative.
Alcalins. — Carbonate de potasse, de soude. — Récamier
a employé dans quelques cas avec un succès complet le
carbonate de potasse et le carbonate de soude à la dose de
2 grammes par jour dans un mucilage de gomme arabique.
Lange, de Kœnigsberg, prescrit Vf carbonate de potasse 4-5-
6.00, eau distillée 180.00. M. S. Chaque heure une cuillerée à
bouche ; en outre onguent mercuriel et fomentations avec une
solution de potasse.
Lange. — Vf carbonate de potasse 4.00, eau de laurier-cerise
15.00, eau distillée 150.00, suc de réglisse 12.00. M. S. Toutes
les 2 heures une cuillerée.
Si en même temps les ovaires sont affectés, on ajoute à la
solution de carbonate de potasse, vers le troisième, quatrième
jour, l'extrait d'aconit à 60-75 centigr. et, dans le cas de diarrhée,
la teinture d'opium.
Dans la péritonite et l'entérite séreuse, dit-il, le carbonate
de potasse m'a rendu plus de services que tout autre agent
médicamenteux.
Narcotiques. — Opium. — A. Voltz. — Se fondant sur
les expériences de Graves et de Stokes, qui ont donné avec
succès l'opium dans les péritonites par suite de perforation,
Voltz a employé ce même agent dans les péritonites en général.
Il prétend que les malades traités de cette manière ont tous
guéri, tandis que ceux qui le furent par des laxatifs et le calomel
ont presque tous succombé. Il donne toutes les demiheures
25-50 milligr. d'opium ou d'extrait d'opium, en prolongeant
les intervalles, si le mieux se déclare. Les sangsues, les
cataplasmes, les bains furent employés à titre d'adjuvants. Une
constipation, même de huitjours, n'avait rien à dire; oui, au lieu
d'être nuisible, l'on a vu pendant l'emploi de l'opium des selles
spontanées au grand soulagement des malades. Aucun signe