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blir ainsi l'équilibre dans l'économie tout entière, soit en
écartant les congestions qui existent déjà vers les intestins et
la moelle épinière, soit en activant l'action périphérique des
capillaires, mais elles s'opposent aussi à la stagnation qui voudrait
s'y fixer, et agissent en môme temps comme révulsifs sur
les nerfs périphériques, de manière à provoquer de ce côté
aussi une entente, dirai-je pathologique.
Lombard. — La saignée est utile parce qu'il y a congestion
des organes, et surtout du foie, clans le choléra.
Fallot. — Mon traitement consiste dans la saignée, la glactî
et les excitants externes.
Graux. — La première indication à remplir est celle de maintenir
la persistance de la circulation, et de diminuer les causes
qui peuvent en ralentir le cours. La saignée répond à ce double
but. Dès le principe du choléra elle agit sur l'hypostase abdominale,
elle prévient ou fait cesser les tendances aux exsudations
qui composent en partie les matières des selles et des
vomissements.
Martin-Solon a substitué la médication antiphlogistique aux
stimulants.
Broussais, tout en recommandant les saignées, préfère l'application
de sangsues.
Fabre. —On ne peut nier que les émissions sanguines ont eu
quelquefois de l'avantage dans la période de réaction et au
début, surtout quand on a affaire à des sujets jeunes, vigoureux
et sanguins.
Briquet affirme n'avoir retiré aucun avantage des émissions
sanguines.
Magendie regarde les évacuations sanguines comme importunes
et nuisibles, et les croit même impossibles dans la période
algide.
Méthode évacuante. — Ipécacuanha. — Trousseau. — La
diarrhée de la première période s'accompagne-t-elle de nausées,
je donne 2 à 3 grammes d'ipécacuanha divisés en quatre
paquets. S. Un paquet de 10 en 10 minutes.
Grisolle. — Le vomitif nous avait donné d'assez bons résultats
dans Tépidémie de 1832; mais en 1849 nous ne lui avons reconnu
aucun avantage ; il en est de même des purgatifs salins,
à la suite desquels on voit parfois le choléra se confirmer.
Fabre. — Lorsque la diarrhée existe depuis 1-2 jours et que
la langue est saburrale, qu'il y a des envies de vomir, perte
d'appétit, anéantissement des forces, etc., il faut recourir à
l'ipécacuanha, à la dose de 1.25-1.50. Cet évacuant a la pro-