S-380565_COMPLETO.pdf

184 COLIQUE VISCÉRALE.
Froid. — Monneret. — Froid appliqué intus et extra, boissons
glacées, cataplasmes et lavements glacés.
Banque. — Vf emplâtre de diachylon composé, de ciguë,
ê de thériaque âa 45.00, camphre 4.00, fleur de soufre 2.00;
faites un emplâtre et avant de l'appliquer, saupoudrez avec
camphre, tartre stibié ââ 6.00, fleur de soufre 2.00.
COLIQUE VÉGÉTALE. — Trousseau. — La colique sans
diarrhée mais avec vomissements se voit souvent sur les vaisseaux
et a été prise pour une colique de plomb. Elle ressemble
à ce qu'on dit de la colique de Poitiers, de Madrid. Il faut
employer dans tous les cas les purgatifs sous un petit volume,
p. e. teinture de jalap composée q. s. ou calomel 25 centigr.,
poudre de jalap 2.00. M. Frictions sèches et rapides de l'abdomen
avec de la flanelle.
D'autres préconisent le tartre stibié à doses rasoriennes.
Les auteurs foht mention d'une colique produite par l'usage
du cidre, surtout s'il est déjà vieux et s'il contient une
partie plus notable d'acide pomique ou d'acide acétique que
celui de Tannée même.
On applique un vésicatoire sur l'épigastre contre les vomissements,
qui sont ici très-fréquents, et Je malade prend
chaque demi-heure une pilule faite d'huile de croton 10 centigr.,
poudre de guimauve q. s. pour 8 pilules.
COLIQUE VISCÉRALE. — Enter algie, névralgie mésentêrique,
hyperesthêsie du plexus mèsentèrique, colique nerveuse.
SYMPTOMATOLOGIE. — L'abdomen est tendu, le faciès altéré,
les extrémités sont froides, la peau est couverte de sueurs, il
y a quelquefois des vomissements, des lipothymies, des syncopes,
et tout ferait craindre, d'après Sandras, une phlegmasic
aiguë du péritoine, si la brusque invasion de la douleur et le peu
de sensibilité du ventre ci la pression, jointes à quelque chose de
nerveux dans tout le cortège des symptômes ne vous rassurait
sur la nature de la maladie.
Grisolle. — Le pouls reste naturel, même pendant les crises.
Ordinairement il existe une constipation opiniâtre. Les accidents
offrent des remisions et de l'intermittence.
I. COLIQUE AIGLE. — Antiphlogistiques. — Comme cette
maladie est de nature essentiellement nerveuse, les émissions
sanguines trouvent rarementleur application.Cependant
quelques auteurs les recommandent à titre de prophylaxie,
les douleurs nerveuses pouvant facilement, par leur durée,
produire une irritation inflammatoire.
Évacuants. — La règle générale suivie par la plupart des