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BRONCHITE EXSUDATIVE. 99
avait déjà pris une grande extension s'il survenait une pneumonie.
Dans la bronchiopneumonie des enfants atteints de la
grippe, un vomitif donné au commencement exerçait une
influence salutaire sur tout le parcours de la maladie. Souvent
aussi nous prescrivions une infusion d'ipécacuanha
(25 centigr. sur 90.00), avec addition de liqueur ammoniacale
anisée ou le vin stibié, parfois de petites doses de calomel, en
outre un vésicatoire à titre de dérivatif.
Bouchut est partisan des vomitifs et des purgatifs, poudre
d'ipécacuanha 30-40 centigr., sirop d'ipécac. Le tartre stibié
n'est employé que chez les sujets robustes ; sangsues s'il n'y a
pas tendance à la prostration des forces. Dans la grippe confirmée
le traitement est celui de la bronchite, julep gommeux,
looch blanc avec sirop de thridace, sirop de morphine ou de.
pavots. Si la toux est trop fréquente et trop douloureuse, on
ajoute à ces potions de l'eau de laurier-cerise 1-2.00, de la
teinture de belladone gtt. 5-8, l'extrait de belladone 3-5 centigr.,
joignez à cela des purgatifs doux, l'huile d'amandes
douces, le calomel, la manne dissoute dans du lait à la dose
de 8-10.00.
Rapp. — Vf vin de semences de colchique avec du vin stibié,
tisanes chaudes.
Thûnemann.— ^semences de chardon-Marie 2-30.00, faites
une décoction de 250-300.00, teinture de safran 1.00, sirop
simple 30.00. M. S. Chaque heure une cuillerée, parfois on
ajoutait magnésie calcinée.
Thienemann.— Vf eau de nicotiane 15.00, eau 300.00. M. S.
Toutes les 1-2 heures une cuillerée.
Kissel. — Vf eau de noix vomique 6.00 par jour après disparition
des acidités de l'estomac et des intestins au moven du
carbonate de soude.
BRONCHITE EXSUDATIVE. — Oppolzer, Niemeyer. —
La bronchite exsudative ou çroupeuse est pour la plupart chronique,
sans fièvre, rarement aiguë. Les accès de toux viennent
par paroxysmes, ils sont extrêmement violents et accompagnés
de grande dyspnée. Une excrétion de mucus catarrhal a lieu de
temps en temps parsemé de masses blanchâtres, globuleuses,
ballonnées, teintes de sang, lesquelles se développent et se
divisent en plusieurs branches portant l'empreinte des bronches.
Dans le doute où l'on peut se trouver si l'on a affaire à
des matières muqueuses ou fibrineuses (croupales), on n'a
qu'à les jeter dans de l'acide acétique dilué; les matières fi-