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FIÈVRE PUERPÉRALE. 363
d'intoxication n'a été remarqué, ou du moins il était de peu
d'importance.
Voltz cite plusieurs cas de péritonite combattue par l'opium,
et la conviction résultant de ces faits a été si forte chez les praticiens
formant le cercle médical de Bade, que sur la proposition
de Voltz l'on a été généralement d'avis de neplus traiter
dorénavant les péritonites que par l'opium.
Griesinger. — Dans une critique de la brochure 4 e Voltz,
Griesinger ajoute qu'à la clinique de Tubingue plusieurs cas
de péritonite, tant légers que graves, ont été traités avec
succès par l'opium.
Niemeyer. — Les parties enflammées ayant surtout besoin de
repos, l'opium a trouvé son indication dans toutes les sortes
de péritonites. Moi aussi je suis d'avis que le traitement par
l'opium convient le mieux, s'il est combiné avec le froid et
l'application de sangsues.
Béhier. — Contre l'élément péritonéal, outre les topiques
glacés, on peut se servir avec avantage de l'opium. J'en ai
obtenu de bons résultats, mais il faut le manier hardiment,
30-50 centigr. par jour vous seront parfois nécessaires pour
obtenir des effets avantageux. A cette dose vous voyez les nausées
s'arrêter, leballonnement du ventre tomber, la face grippée
devenir meilleure.
Halla. —Je donne au début, chaque heure, 2 1/2 milligr. d'acétate
de morphine, plus tard toutes les 1 l/2-2heures. J'ordonne
en outre des bains tièdes d'une demi-heure à une heure pour
provoquer la résorption de l'exsudation, des pilules de glace
à l'intérieur, des fomentations froides sur l'abdomen.
Trousseau prescrit l'opium en pilules et la térébenthine en
lavements. On a d'abord donné 5 centigr. d'opium en 5 pilules
à prendre dans la journée, puis la dose a été portée à48 centigr.
et enfin à 10 centigr. pour 10 pilules. L'opium a été continué
pendant 13 jours.
Kehrer. — Dans une épidémie de fièvre puerpérale accompagnée
d'un collapsus rapide, qui régna pendant l'hiver de
1860 à 1861 dans la maison d'accouchement de Giessen, on
employa vainement une foule de moyens. Enfin on eut recours
à l'administration de la morphine et de la quinine concurremment
avec le camphre et l'esprit de Mindérérus, en prenant
pour règle de donner, suivant l'intensité des douleurs abdominales,
de 2-4 fois dans les 24 heures, 7 milligr. de morphine
et alternativement toutes les 2 heures une mixture, ex. Vf camphre
50 centigr., gommearabique 4.00, eau de camomille 90.00,