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pium ou de belladone 25 milligr. M. Faites un suppositoire.
Ténesme vésical.
Heberden. — Lavement ex laudanum gtt. 60.
Michaelis. — Frictions avec du pétrole.
Injections dans la vessie de la teinture de noix vomique gtt.
16, eau q. s.
Strychnine 5 milligr. portés sur une plaie à l'hypogastre faite
par un vésicatoire.
^bromure de potassium 2.00, extrait d'opium 10 centigr.,
extrait de belladone 5 centigr., beurre de cacao 8.00. M. S.
Pour deux suppositoires. *
Reybard. — Sonde olivaire introduite dans l'urèthre sans
pénétrer jusque dans la vessie. Elle reste en place quelque
temps.
Ponction à l'aide d'un trocart courbe sur la ligne blanche,
à 5 centimètres au-dessus du pubis. Fixer la canule après
l'avoir bouchée avec un fausset.
RHUMATISME. — Méthode antiphlogistique. — Autenrieth.
— Le rhumatisme n'est pas immédiatement curable
comme toute autre inflammation franche, c'est qu'il parcourt
ses diverses périodes. Maintenant doit-on saigner ou non?
Oui, si le pouls est et reste dur pendant la rémission et en
second lieu si le rhumatisme s'est porté sur le cœur. Hors de
ces deux cas, la saignée ne présente aucun avantage.
Kildenbrand. — Au début de la maladie, tant que les forces
vitales sont en excès, ou plutôt sont opprimées par les obstacles
qui gênent le libre exercice des fonctions, tant que les
douleurs sont très-vives par la tuméfaction inflammatoire des
parties, la saignée est très-utile. Quand même elle ne soulage
pas immédiatement, elle empêche par la suite le développement
des douleurs chroniques qui pourraient survenir. L'application
de sangsues sur les parties affectées et enflées est
aussi d'un grand secours. Je ne sais d'où vient la prévention
de certains médecins et du public contre la saignée, à moins
qu'ils ne confondent le rhumatisme avec la rheumatalgie.
Sydenham. — La direction de la fibrine vers les extrémités
est la cause de l'affection locale et que tout le traitement
consiste uniquement en saignées et en médicaments tempérants.
Barlow. — La saignée est le premier et le plus grand remède,
et la nécessité de la répéter dépend d'une part du degré de
pléthore, de fièvre et d'inflammation ; d'autre part, des forces
du malade et de sa bonne constitution.