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584 PHTHISIE.
des évacuations sanguines locales souvent répétées. Les vésicatoires
et les cautères feront le reste.
Mercure. — S f okes. — Il est certain que, si la phthisie menace,
nous pouvons, au moyen du mercure, éloigner l'irritation
de la muqueuse et du parenchyme des poumons et arrêter
ainsi la progression des tubercules; souvent cela n'a lieu que
si la salivation se déclare.
Graves. — Le mercure est un des plus puissants moyens
parmi le nombre des antiphlogistiques, surtout dans les cas où
la maladie est de nature scrofuleuse toute pure encore, qu'elle
"est aiguë et qu'il y a absence de tubercules. Le temps qui s'écoule
entre le début de l'inflamm ition scrofuleuse et celui du
dépôt des tubercules varie beaucoup, on peut dire entre trois
semaines au moins et trois mois au plus. C'est cet intervalle
dont il faut profiter pour la prescription du mercure, il n'y a
pas à tarder. Ordinairement je combine les préparations mercurielles
avec l'ipécacuanha comme expectorant et un narcotique
pour calmer la toux.
Tartre stibié. — Ipécacuanha. — Chèque. — Dans la
forme hémoptoïque je prescris, outre les émissions sanguines,
le tartre stibié à dose nauséabonde. Une formule à laquelle je
tiens beaucoup, c'est la suivante :
Vf tartre stibié 12 milligr., nitrate de potasse 50-75 centigr.
M.
Stokes. — Je n'emploie pas les vomitifs dans la forme liémoptoïque
de la phthisie de peur d'augmenter l'hémorrhagie.
Reid. — Le moyen le plus efficace dans chaque espèce de
toux et à chaque période delà maladie, c'est un vomitif ex.
ipécacuanha matin et soir, selon les forces du malade et la
gravité de la maladie.
Simmon. — De tous les moyens résolutifs des tubercules, le
vomitif occupe la première place.
Curriet Rayle. — Le vomitif soulage, mais ne guérit pas.
Aui nrieth, Schoenlin. — Si la phthisie doit son origine à un
refroidissement, si elle est produite par une boisson froide, le
corps étant en sueur, il faut chercher à porter la maladie des
poumons vers l'estomac, et cela n'est possible qu'au moyen du
tartre stibié, de l'ipécacuanha à dose nauséabonde.
Giov. de Vi'lis, Bricheteau prescrivent matin et soir un vomitif
ex. Vf tartre stibié 15 centigr., eau de sureau 150.00, sirop
s. 30.00. M. S'il s'ensuit une diarrhée, ils laissent le tartre
stibié pour quelques jours et font prendre toutes les heures