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Le résumé automatique de textes - LaLIC - Université Paris-Sorbonne

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Chapitre 3 : L’annotation discursive à partir d’EXCOM<br />

exprimant où elles se positionnent dans le système temporel présent - futur - passé<br />

composé caractéristique <strong>de</strong>s articles scientifiques.<br />

<strong>Le</strong> troisième fait remarquable est la présence dans une partie <strong>de</strong>s marques retenues<br />

<strong>de</strong> traces <strong>de</strong> l’auteur afin <strong>de</strong> pouvoir distinguer ensuite les contenus soutenus par<br />

l’auteur ou non. Nous ne discuterons pas <strong>de</strong> l’importance d’une trace <strong>de</strong> l’auteur dans<br />

un propos pour déterminer sa valeur ou sa pertinence, mais nous souhaitons parler <strong>de</strong>s<br />

moyens matériels employés par l’auteur pour signer un énoncé, plus particulièrement<br />

avec le cas <strong>de</strong>s pronoms personnels. L’auteur peut, sous la forme <strong>de</strong>s pronoms<br />

personnels, se désigner par le je, le nous ou encore le on, chacun étant à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés<br />

divers <strong>de</strong> correspondance avec l’auteur. <strong>Le</strong> je est la forme la plus claire et renvoie<br />

explicitement à l’auteur-énonciateur, auteur et énonciateur se confondant dans les<br />

articles scientifiques. Néanmoins dans le cas du nous et du on, le rattachement est plus<br />

difficile. <strong>Le</strong> nous peut être un nous <strong>de</strong> politesse (en remplacement du je), ou encore un<br />

nous correspondant à la communauté « scientifique ». Quant au on, il peut se référer à<br />

l’auteur ou être indéfini. D’ailleurs ces faits sont souvent utilisés par l’auteur qui joue<br />

sur l’opposition ‘je’ / ‘nous-on’. Nous avons souhaité dans la composition <strong>de</strong> nos<br />

marques ne pas différencier ces trois formes et <strong>de</strong> les admettre toutes les trois comme<br />

renvoyant à l’auteur, c’est-à-dire équivalente à l’emploi du je. Des traces <strong>de</strong> l’auteur<br />

sont présentes dans une très gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> nos marques discursives, essentiellement<br />

avec la présence du pronom personnel, et une telle différenciation <strong>de</strong> ces trois cas aurait<br />

été très complexe à mettre en œuvre. De plus, l’intérêt d’une telle différenciation<br />

n’aurait eu d’utilité que dans un cas <strong>de</strong> résolution, comme par exemple savoir à qui se<br />

rapporte le pronom (à l’auteur ? à la communauté scientifique ou générale ?…).<br />

Cependant une telle résolution sort <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> et se présente comme une tâche<br />

relativement difficile à résoudre par une simple analyse <strong>de</strong> surface. C’est pour cela que<br />

nous avons choisi une voie plus pragmatique en désignant dans le même ensemble <strong>de</strong><br />

marques les formes je considère, nous considérons, et on considère, ensemble reflétant<br />

dans ce cas la catégorie générale <strong>de</strong>s opinions <strong>de</strong> l’auteur.<br />

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