Nerval e il mito della "pureté" - Studi umanistici Unimi - Università ...

' FANTAISIE ' O ' SOUVENIRS D'UNE AUTRE VIE' 63
che si mostrava interesse proprio in quegli anni per le « chansons pa-
toises de Bretagne ou d'Aquitaine », « aucun chant des vieilles provinces
où s'est toujours parie la vraie langue francese » sarebbe stato conser­
vato. « C'est qu'on n'a jamais voulu admettre dans les livres des vers
composés sans scuci de la rime, de la prosodie et de la syntaxe; la lan­
gue du berger, du marinier, du charretier qui passe, est bien la nótre, a
quelques élisions près, avec des tournures douteuses, des mots hasar-
dés, des terminaisons et des liaisons de fantaisie, mais elle porte un ca­
chet d'ignorance qui révolte l'homme du monde, bien plus que ne fait
le patois. Pourtant ce langage a ses règles, ou du moins ses habitudes
régulières... » 5 . Il richiamo all'« homme du monde » non passi inosser­
vato nel contesto apparentemente solo tecnicistico delle ragioni succi­
tate: P« homme du monde » è colui che appartiene a un certo mondo e
che ha una certa visione del mondo, che nel caso particolare si esprime
nel disinteresse e disprezzo per i vecchi canti popolari delle provincie
francesi. Il riscatto delle vecchie arie musicali della provincia va visto sì
nel contesto romantico in cui naturalmente si situa (si ricordi la teoria
globale del romanticismo in Germania, che a Nerval non può sfuggire),
ma va pure visto nel contesto di tutta una tradizione folcloristica in Fran­
cia, che trovò nel Settecento e in particolare in Rousseau precise formu­
lazioni perfettamente intonate con la filosofia del « retour a la nature ».
« Gomme on le voit les Romantiques (car Gerard de Nerval n'est pas
seul: Chateaubriand, Balzac, George Sand se sont intéressés autant que
lui a notre sujet), les Romantiques avaient de qui tenir: leur goùt, qui
est le nótre, pour la chanson populaire est moins chez eux un aspect du
romantisme international, que le maintien, dans des conditions nouvel-
les, d'une vieille tradition francaise, qui se trouva, en fait, particulière-
ment menacée au XIXe siècle, quand la culture d'aristocratique devint
bourgeoise: culture de parvenu, inquiète de paraìtre distinguée, sou-
cieuse de marquer ses distances a l'égard du peuple. D'où la note bo­
hème que prend alors ce goùt du folklore: il se relie aux attaques con-
tre l'esprit philistin du bourgeois: ce sont ìes ateliers de rapins, les cha-
huts d'étudiants qui seront, pendant tout le siècle, les conservateurs de
la tradition » 6 .
La prima strofa di Fantaisie ha dunque implicazioni ideologiche in
merito al concetto stesso di « cultura » e a quello più ampio di società
~> Chansons et Légendes du Valois, I, p. 274.
6 H. DAVENSON, Le Livre des Chansons, Neuchàtel, La Baconnière, 1944, p. 71.