Nerval e il mito della "pureté" - Studi umanistici Unimi - Università ...

88 CAPITOLO QUINTO
Et moi qui vais descendre dans cette ile sacrée que Francesco a dè­
dite sans l'avoir vue, ne suis-je pas toujours, hélas! le fils d'un siècle
déshérité d'illusions, qui a besoin de toucher pour croire, et de réver
le passe... sur ses débris? Il ne m'a pas suffi de mettre au tombeau
mes amours de chair et de cendre, pour bien m'assurer que c'est nous,
vivants, qui marchons dans un monde de fantòmes.
Polyphile, plus sage, a connu le vraie Cythère pour ne l'avoir point
visitée, et le véritable amour pour en avoir repoussé l'image mor­
telle 3».
Rispunta qui l'intellettuale razionalista che esita a cedere il passo all'a­
mante irrazionalista, all'amante infelice che della sua infelicità vuoi fare
uno strumento di certezza metafisica. Comunque, non volendo o non po­
tendo abdicare alla sua formazione intellettuale, Nerval si dichiara al­
meno ammiratore di Polifilo, che viene innalzato a un grado superiore
di saggezza; idoleggia la sua natura di scrittore e di amante:
Polyphile, plus sage, a connu la vraie Cythère pour ne l'avoir point
visitée, et le véritable amour pour en avoir repoussé Pimage mortelle.
Giusto come Nerval, che descrive Citera-Cerigo senza averla mai visi­
tata 40 , e il vero amore per aver imitato « les chastes amours des croyants
de Vénus-Uranie » 41 . Ma sul piano della creazione letteraria c'è di più.
Nerval parte molto probabilmente dal Franciscus Columna in questa sua
rievocazione, e a furia di intarsiare elementi originali con elementi presi
in prestito arriva a un ulteriore adattamento della storia di Polifilo e
39 V. en O., II, p. 67.
40 G. Rouger ha dimostrato che i capitoli di Nerval su Citerà sono il risultato
di un « saccheggio » di due opere mal note al tempo di Nerval. Dopo il confronto
dei testi, il Rouger conclude nella giusta dirczione nervaliana: « Mais qu'importe
a Nerval la Cérigo des géographes! (...) C'est au pays de son enfance qu'il a vu
Cythère... » (G. de Nerval a Cythère, « Revue d'Histoire littéraire de la France »,
1948, n. 4, pp. 296-308). In Sylvie infatti c'è la rievocazione di una festa che va
sotto il nome di « Un voyage a Cythère » in ricordo di Watteau.
41 V. en O., II, p. 68. Dal Franciscus Columna di Nodier traiamo questa
citazione che, a parte l'espressione, potrebbe essere «nervaliana»: « Je me con-
damnais douloureusement a vivre sans espérance, mais sans crainte, pour atteindre
a ce moment où deux àmes, affranchies de tous les liens qui on pese sur elles, se
cherchent, se reconnaissent et s'unissent pour toujours. Je fis de celle que j'aime
un oh jet du culte pour ma vie entière; je lui elevai un autel inviolable dans mon
coeur, et je m'y dévou'ai moi-méme comme un immortel sacrifice. Vous dirai-je, ma­
dame, que sous mon invincible tristesse, le projet, une fois arrété, se mela de quel-
que joie? Je compris que cet hymen, qui commencait par le veuvage pour aboulir
a la possession, était peut-étre préjérable aux mariages ordinaires, qui fìnissent par
les jours mauvais ». (NODIER, Contes, Paris, Garnier, 1961, p. 896, corsivo nostro).