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No 96 - IUMSP

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Conclusions<br />

3 La plupart des jeunes présents dans ces filières<br />

se caractérisent par des comportements ou des<br />

situations de vie, dont certains aspects ou<br />

conséquences, les exposent à un risque<br />

d’infection à VIH, entre autres :<br />

Recommandations<br />

Dans le cadre des interventions, il faut tenir<br />

compte des problèmes auxquels ces jeunes sont<br />

confrontés, en particulier les migrants de<br />

deuxième ou troisième génération, et qui sont<br />

pertinents pour la prévention VIH.<br />

• prises de risques suite une consommation<br />

abusive d’alcool ;<br />

• influence de la culture d’origine sur les<br />

comportements sexuels,<br />

• problématique pilule vs. préservatifs<br />

6.6 LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA (PERSONNE SÉROPOSITIVE)<br />

Au cours de ces dernières années, plusieurs enquêtes ont été menées auprès des personnes séropositives,<br />

notamment sur les thèmes de la sexualité 32 et des thérapies antirétrovirales 78 . Les<br />

besoins des personnes séropositives ont en outre fait l’objet d’une étude spécifique, telle que<br />

l’avait prévu le programme national VIH/sida 1999-2003 79 . Il est par conséquent fortement<br />

recommandé de se référer à ces recherches, dont les résultats sont toujours d’actualité. On<br />

notera enfin que l’ASS en collaboration avec GlaxoSmishKline a récemment mené une enquête<br />

auprès des personnes séropositives sur Internet a . Une grande partie des questions posées dans le<br />

cadre de cette recherche sont en adéquation avec le focus de la présente évaluation. Quelques<br />

résultats préliminaires nous ont d’ailleurs été aimablement transmis par l’ASS.<br />

La présente étude s’est limitée à évaluer l’utilisation de l’offre de prévention b pour les personnes<br />

séropositives dans les hôpitaux (ci-après champ médical) et dans les structures d’accueil dont<br />

les prestations sont de type psychosocial (antennes de l’ASS, associations, fondations : ci-après<br />

champ psychosocial). Les interventions en cause sont principalement le conseil et la mise à disposition<br />

de matériel d’information. On notera néanmoins que le conseil accompagnant le test<br />

de dépistage (avant et après), ainsi que la prophylaxie post exposition (PEP), n’ont pas été systématiquement<br />

étudiés.<br />

L’analyse est structurée à partir des deux champs d’intervention identifiés. L’utilisation du<br />

matériel d’information fait l’objet d’un traitement séparé, de même que la thématique de la<br />

vulnérabilité. Pour des raisons de confidentialité et d’éthique, les résultats des entretiens réalisés<br />

avec deux personnes séropositives seront brièvement évoqués. Ils ont néanmoins été intégrés à la<br />

réflexion qui fonde l’analyse présentée ci-dessous.<br />

6.6.1 La prévention dans le champ médical<br />

Une grande partie des personnes dépistées positives au VIH bénéficient d’un suivi médical, que<br />

celui-ci soit en lien ou non avec les traitements antirétroviraux hautement actifs. Ce suivi est<br />

a<br />

b<br />

www.hiv-quest.ch, une enquête pour les personnes séropositives sur Internet, menée par l'ASS et<br />

GlaxoSmithKline entre le 28 août et le 31 décembre 2002.<br />

La prévention du risque de sur-infection et la protection du/des partenaire-s.<br />

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