No 96 - IUMSP

• contribué à une meilleure communication sur le travail de l’Antenne et sur
l’homosexualité (médias) ;
• augmenté la diffusion de la brochure 'Essere se stessi' (nombreux appels) ;
• établi AAT auprès des médias, des travailleurs sociaux et du grand public comme
interlocuteur privilégié sur les questions liées à l’homosexualité a .
Un an plus tard (2002), l’ORW ainsi qu’un autre intervenant de l’Antenne ont animé dans deux
classes un ateliers de sensibilisation à l’homophobie (expérience pilote). Le public était composé
de 20 à 30 jeunes adolescents dans chaque classe. Suite à l’intervention, l’ORW relève que
l’expérience s’est avérée ' intéressante '. Elle a permis l’ouverture d’un débat sur l’homosexualité,
de mettre l’accent sur les insultes homophobes et les discriminations. L’expérience a
par ailleurs permis de tester le matériel utilisé b .
Les interventions lors des Discocrociera ont suscité des réactions vraisemblablement plus
contrastées. Lors de la première intervention, en 2001, les jeunes ont eu des réactions parfois
' difficiles ' : des posters ont été déchirés et certains jeunes ont fait preuve de violence verbale c .
En 2002, l’intervention semble avoir suscité des réactions plus mesurées : «Alors qu’ils
rentraient sur le bateau, les jeunes se sont attablés et pris en main les brochures sur le sida, dont
celles sur l’homosexualité (Essere se stessi en particulier). J’ai vu des jeunes plaisanter sur les 6
questions aux gays d , mais également quelques jeunes lire longuement ' Essere se stessi '» e .
L’action était volontairement ciblée vers sur un public a priori hétérosexuel, de manière à
présenter l’homosexualité comme une forme normale d’expression sexuelle et à permettre aux
jeunes d’approcher cette problématique de façon neutre. Elle a par ailleurs été très bien acceptée
par les organisateurs de la croisière et sera vraisemblablement reconduite en juillet 2003.
Conseil anonyme — Le conseil constitue une activité relativement marginale dans le travail de
l’ORW. D’une manière générale, la clientèle fait facilement la différence entre un conseil HSH
et un conseil spécifiquement VIH/sida, lequel est assuré par la permanence téléphonique de
l’AAT. D’après les données du rapport d’activité (2001), on peut estimer que les rapports homosexuels
ont été évoqués dans 10% des entretiens téléphoniques f . Le VIH/sida occupe une place
importante au cours de ces échanges. La bisexualité, la découverte tardive de l’homosexualité, le
transexualisme et le travestissement font partie des problématiques évoquées par les appelants et
ont donné lieu à des entretiens en profondeur g . L’utilisation de l’offre en conseil a sensiblement
augmenté suite au lancement de la Linea gay lesbo ticino et aux manifestations organisées par
Collegati. L’ORW rapporte avoir eu quelques de demandes émanant de couples bi-nationaux
qui souhaitaient obtenir des informations d’ordre juridique. L’ORW a de plus accompagné
quelques jeunes qui souhaitaient faire leur coming out.
a
b
c
d
e
f
g
Fiche de monitoring pour actions spéciales ou projets particuliers, juin 2001.
Fiche de monitoring pour actions spéciales ou projets particuliers, juin 2002.
Fiche de monitoring pour actions spéciales ou projets particuliers, juillet 2001.
Aids : le sei domande più frequenti degli uomini che anno delle relazioni sessuali con altri uomine le
rispettive riposte.
Fiche de monitoring pour actions spéciales ou projets particuliers, juillet 2002.
Cette estimation est fondée sur l’hypothèse selon laquelle les rapports homosexuels n’ont été mentionnés
que par la clientèle masculine. Le nombre de déclarations (n=11) est ainsi rapporté au nombre de
clients masculins (N=96).
Fiche de relevé des activités, juin-août 2001. L’ORW a notamment accompagné une femme souhaitant
changer de sexe.
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