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CHAP. II. PRIMULA VERI-VULGARIS. 61<br />

printanière un peu plus précoce que le coucou; elle habite<br />

aussi <strong>des</strong> stations et <strong>des</strong> circonscriptions légèrement<br />

différentes. La primevère commune croît généralement sur<br />

les rives ou sous les bois, tandis que le coucou se rencontre<br />

dans les lieux plus découverts. L'aire géographique <strong>des</strong><br />

deux formes est différente. Le docteur Bromfield fait remarquer<br />

l « que la primevère n existe pas dans toute la<br />

région intérieure du nord de l'Europe, où le coucou est<br />

indigène ». En Norwége, cependant, les deux plantes occupent<br />

le même degré de latitude nord z<br />

Le coucou et la primevère commune, quand ils sont entrecroisés,<br />

se comportent comme <strong>des</strong> espèces distinctes, car<br />

ils sont loin d'être doués d'une mutuelle fécondité. Gartner 3<br />

croisa 27 fleurs du P. vulgaris par le pollen du P. veris<br />

et en obtint 16 capsules, mais celles-ci ne contenaient pas<br />

une seule bonne semence. Il croisa également 21 fleurs<br />

de P, veris par le pollen du P vulgaris, et alors il obtint<br />

seulement 5 capsules dont les graines étaient dans une<br />

condition moins parfaite. Gartner n avait aucune connaissance<br />

de Thétérostylie, et son complet insuccès doit<br />

être attribué, sans doute, à ce qu'il croisa <strong>des</strong> formes<br />

semblables de primevère et de coucou, car ces croisements<br />

durent être d'une nature illégitime et hybride, ce qui dut<br />

augmenter leur stérilité. Mes expériences furent beaucoup<br />

plus heureuseé : 21 fleurs, renfermant les deux formes de la<br />

primevère et du coucou, ayant été entre-croisées légitimement,<br />

donnèrent 7 capsules (c'est-à-dire 33 pour 100)<br />

contenant en moyenne 42 semences ; plusieurs de ces semences,<br />

cependant, restèrent si pauvres que probablement<br />

1 Phytologist, vol. III, p. 694.<br />

2 H. Lecoq, Géogr. bot. de l'Europe, t. VIII, 1858, pp. 141-144. Voir<br />

aussi Annales and magasin ofnat. hist., vol. II, 1842, pp. 156-515. —<br />

Aussi Boreau, Flore du centre de la France, 1840, t. II, p. 376. Pour ce<br />

qui touche à la rareté du P. veris dans l'Ecosse occidentale, voir<br />

H.-C. Watson, Cybele Britannica, vol. II, p. 293.<br />

3 Bastarderzeugung, 1849, p. 751.

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