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CHAP. VII. PLANTES GYN0-DI0IQUES. 309
deux formes, la proportion devient comme 100 (pour la
forme femelle) est à 45 (pour la forme hermaphrodite).
Thymus vulgaris. — Le thym commun des jardins
rappelle à presque tous égards le T. serpyllum. Les mêmes
légères différences peuvent être constatées entre les stigmates
des deux formes. Dans les femelles, les étamines
ne sont généralement pas aussi fortement réduites que
dans la forme correspondante du T serpyllum. Dans
quelques spécimens que m'adressa, de Menton, M. Moggridge,
en les accompagnant de dessins, les anthères des
femelles, quoique petites, étaient bien formées, mais ne
contenaient qu'une très petite quantité de pollen dans
lequel je ne pus découvrir un seul grain en bon état.
Hermaphrodite. Femelles.
THYMUS VULGARIS (grossi).
Dix-huit sujets furent obtenus de graines achetées semées
dans la même-petite plate-bande, et ils étaient formés
de sept hermaphrodites et de onze femelles. Je les
laissai librement exposées aux visites des insectes, et, sans
aucun doute, chaque fleur femelle fut fécondée, car, en
plaçant sous le microscope un grand nomhre de stigmates
des plantes femelles, je n'en trouvai pas un seul sur lequel
les grains polliniques du thym n'adhérassent point. Les
semences ayant été soigneusement recueillies sur les plantes
femelles, elles donnèrent un poids de 6 gr ,41, tandis que
celles des sept hermaphrodites ne pesèrent que 2 gr ,37- Ces