table des matières

CHAP - IV. LYTHRUM SALICARIA.
TABLEAU XXIV. — Forme mésostylée (suite).
V.
Union illégitime.
12 fleurs furent fécondées par
les plus longues étamines de la
forme propre.
92 0
9 0
63 0
— 0
136* 0
0 0
0
En laissant de côté la capsule
contenant 136 semences, 25 pour
100 des fleurs donnèrent des capsules
et chaque capsule contenait
en moyenne 54,6 semences ; en excluant
les capsules renfermant
moins de 20 graines, la moyenne
est de 77,5.
VI.
Union illégitime.
161
12 fleurs furent fécondées par
les plus courtes étamines de la
forme propre.
0 0
0 0
0 0
— 0
0 0
0 0
0
Pas une fleur ne donna de capsules.
leur forme propre : cinq capsules seulement en résultèrent
et donnèrent en moyenne 11 semences.
1 Je pourrais difficilement mettre en doute que ce chiffre de 136 semences,
dans le compartiment V, ne soit dû à une grosse erreur. Les fleurs
à féconder par leurs propres étamines les plus longues furent d'abord
marquées par un fil blanc, et celles à féconder par les étamines moyennes
de la forme dolichostylée par une soie blanche. Une fleur fécondée par
ce dernier procédé eût donné environ 136 graines, et on peut voir
en jetant les yeux au bas du compartiment I, qu'une gousse de cette nature
est perdue. Je ne doute donc pas que j'aie fécondé une fleur marquée
d'un fil blanc comme si elle avait porté une soie blanche. Pour ce qui
est de la capsule qui donna 92 semences, et qui est indiquée dans la
même colonne que celle qui en fournit 136, je ne sais que penser. Je
m ! efforçai d'empêcher la chute du pollen d'une fleur supérieure à une
fleur inférieure, et j'essayai bien de ne pas oublier d'essuyer avec soin
les pinceaux après chaque fécondation ; mais comme je pratiquai
dix-huit unions différentes, et quelquefois par des jours de vent et en
subissant la fatigue causée par le bourdonnement des abeilles et des
mouches, il est difficile d'admettre que je n'aie pas laissé échapper
quelque erreur. Un jour, je dus conserver auprès de moi un homme pour
empêcher constamment les abeilles de visiter les plantes laissées à
découvert, car, sans cette précaution, elles peuvent, dans l'espace de
quelques secondes, causer d'irréparables dommages. Il était aussi extrêmement
difficile de chasser les petits Diptères de la gaze. En 1862, je
commis la grande faute de placer sous une même gaze très ample un
méso et un dolichostylé ; en 1863, j'écartai cette cause d'erreurs.
11