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144 PLANTES HÉTÉROSTYLÉES TRIMORPHES. CHAP. IV.<br />

structure. Je vais d'abord décrire brièvement les trois<br />

formes, en me servant d'un diagramme montrant <strong>des</strong> fleurs<br />

en position naturelle, amplifiées six fois et dépourvues de<br />

leurs pétales et de leurs sépales antérieurs.<br />

Forme dolichostylée. — Cette forme peut être reconnue<br />

immédiatement par les dimensions du pistil, qui est<br />

(en y comprenant l'ovaire) d'un tiers plus long que celui<br />

de la forme mésostylée et plus de trois fois aussi long que<br />

celui de la forme brachystylée. Sa longueur est si disproportionnée<br />

qu'il s'élève dans le bouton au-delà <strong>des</strong> pétales<br />

repliés. Il arrive au dehors bien au-<strong>des</strong>sus <strong>des</strong> étamines<br />

mésostylées; sa portion terminale pend un peu, mais le<br />

stigmate lui-même est légèrement relevé. Ce dernier organe<br />

est globuleux et considérablement plus grand que<br />

celui <strong>des</strong> deux autres formes ; les papilles qui en recouvrent<br />

la surface y sont généralement plus longues. Les<br />

six étamines moyennes s'élèvent erïviron aux deux tiers de<br />

la longueur du pistil, et correspondent en longueur avec le<br />

pistil de la forme mésostylée. Cette concordance, dans cette<br />

forme comme dans les deux suivantes, est généralement<br />

très parfaite, et les différences, quand il en existe, consistent<br />

en un léger excès de longueur en faveur <strong>des</strong> étamines.<br />

Les six plus courtes demeurent cachées dans le calice,<br />

leurs sommets sont relevés, et leur longueur est graduée<br />

de façon à former une double série. Les anthères de ces<br />

a<br />

étamines sont plus petites que celles i<strong>des</strong> moyennes. La<br />

même couleur jaune règne dans les deux séries. H. Mûller l<br />

a mesuré les grains polliniques dans les trois formes, et ses<br />

mensurations étant évidemment plus dignes de confiance<br />

que les miennes, je leur donnerai la préférence. Ces nombres<br />

s'appliquent à <strong>des</strong> divisions du micromètre égales à<br />

1/300 de millimètre. Les grains, distendus par Teau, appartenant<br />

aux étamines moyennes en mesurent de 7 à<br />

1 Die Befruchtung der Blumen, 1873, p. 193.

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