table des matières

304 PLANTES POLYGAMES CHAP. VII.
Epigœa repens (Ericacées). —Cette plante paraît être
à peu près dans le même état que le R. catharticus. Asa
Gray 1 la décrit comme existant sous quatre formes :
1° Pourvue d'un long style, d'un stigmate parfait et de
courtes étamines avortées ; 2° avec un style plus court,
mais un stigmate également parfait et de courtes étamines
avortées : ces deux formes entraient pour le cinquième
dans leà spécimens reçus d'une localité du Maine,
mais tous les spécimens en fruit appartenaient à la première
forme ; 3° avec un style long, comme dans la première
forme, mais avec un stigmate imparfait et des étamines
complètes ; 4° enfin avec un style plus court que
dans la dernière forme, un stigmate imparfait et des étamines
parfaites. Ces deux dernières formes sont évidemment
mâles. Donc, comme Asa Gray le fait remarquer,
« les fleurs peuvent se ranger en deux catégories comprenant
chacune deux modifications : les deux premières sont
caractérisées par la nature et la perfection du stigmate,
ainsi que par un avortement plus ou moins accentué des
étamines; leurs modifications le sont par la longueur du
style. » M. Meehan 2 , après avoir décrit l'extrême variabilité
de la corolle et du calice dans cette plante, a montré
qu'elle est dioïque. Il esj, très désirable que les grains
polliniques des deux formes mâles puissent être comparés,
et qu'on essaye leur pouvoir fécondant sur les deux
femelles.
Ilex aquifolium (Aquifoliacées). — Dans les nombreux
ouvrages que j'ai consultés, un auteur seul 3 indique le Houx
comme dioïque. Pendant plusieurs années, j'ai examiné de
nombreuses plantes sans en jamais trouver une seule qui
fût franchement hermaphrodite. Je fais mention de ce
Nnf? me , rican Journal of Science, juillet 1876. — Aussi The American
'val '• 1876 > p - 490 '
de lphTa^f >n A? ans rE Pigœa repens, Proc. Acad. Nat. Soc. of Phila-
' VauSK'P-iSS.
' lst ° lre Physique des plantes d'Europe, 1841, t. II, p. 11.