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306 PLANTES GYNO-DIOIQUES. CHAP. VIL<br />

peu fréquente. A ces-plantes il faut ajouter Dracoccphalum<br />

Moldavicum, Melissa offlcinalis et clinipodium,<br />

enfin Hissopus offlcinalis 1 Dans les deux dernières espèces,<br />

la forme femelle paraît également être rare, car,<br />

après m'être procuré <strong>des</strong> semis de l'une et de l'autre, je les<br />

trouvai toutes hermaphrodites. J'ai déjà fait remarquer<br />

dans l'Introduction que les espèces androdioïques, ou celles<br />

qui consistent en mâles ou dioïques, sont extrêmement<br />

rares ou n existent même pas.<br />

Thymus serpyllum. — Les plantes hermaphrodites<br />

ne présentent rien de particulier dans l'état de leurs organes<br />

reproducteurs, et il en est de même dans tous les<br />

cas qui vont suivre. Les plantes femelles de l'espèce présente<br />

produisent un peu moins de fleurs que les hermaphrodites,<br />

et ont <strong>des</strong> corolles un peu plus petites que ces<br />

dernières ; aussi, auprès de Torquay, où cette espèce<br />

abonde, je pouvais, après un peu de pratique, distinguer<br />

les deux formes tout en me promenant rapidement dans<br />

leur voisinage. D'après Vaucher, les dimensions réduites<br />

de la corolle constituent un caractère commun aux femelles<br />

du plus grand nombre, sinon de toutes les Labiées susmentionnées.<br />

Le pistil de la forme femelle, quoique légèrement<br />

variable en longueur, est généralement plus court<br />

que celui <strong>des</strong> hermaphrodites : les bords du stigmate y<br />

sont aussi plus larges et formés d'un tissu plus lâche que<br />

dans ces dernières. Les étamines, dans la même forme<br />

femelle, varient excessivement en longueur ; elles sont géné-<br />

1 H. Mûller Die Befruchtung der Blumen, 1873 et Nature, 1873,<br />

p. 161.—Vaucher, Plantes d'Europe, t. III, p. 611. Pour le Dracocephaïum,<br />

voir Schimper (cité par Braun) dans Annals and Magasin^of<br />

Nat. hist., 2° série, vol. XVIII, 1856, p. 380. Leçoq; Géographie botanique<br />

de l'Europe, t. VIII, pp. 33, 38, 44, etc. — Vaucher et Lecoq se<br />

sont trompés en pensant que plusieurs <strong>des</strong> plantes indiquées dans leur<br />

texte sont dioïques. Ils paraissent avoir supposé que la forme hermaphrodite<br />

est mâle ; peut-être furent-ils trompés par ce fait que le pistil<br />

ne se développe complètement et n'atteint la longueur qui lui est<br />

propre que quelque temps après la déhiscence <strong>des</strong>-anthères.

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