table des matières

xxxu PRÉFACE.
renvoyait à l'observation des rouages, toute autre vu
étant au-dessus des facultés des scarabées.
Cet apologue contenait une leçon à l'adresse de ceu
qui, se sentant mal à l'aise entre les barrières d'un détei
minisme rigoureux, cherchent à regarder au-delà. Ce n'es
pas nous qui reprocherons à l'auteur de ce livre d'avoi
obéi à cet impérieux besoin de l'esprit humain, et d'avoi
reconnu la détermination de certains' phénomènes par u
but nécessaire. Cet à priori a-t-il empêché le grand natu
raliste de poursuivre l'étude des causes efficientes de ce
organisations, soit pour les fleurs hétérostylées, soit pou
les fleurs cléistogames ? Il les cherche et les discute, sino:
avec autant de succès, du moins avec autant de soin. San
doute il n'est pas entré dans son esprit que la découvert
de ces causes efficientes, ou des influences qui déterminen
telle ou telle adaptation à un but, puisse détruire la valeu
des unes et des autres et leur part dans la marche de l'é
volution. Darwin s'est montré observateur complet, em
brassant à la fois le comment et la raison des choses, san
qu'on puisse dire que chez lui une recherche ait nui ,
l'autre. C'est ainsi qu'il s'est élevé, dans son dernier ou
vragë, à une hauteur de vues et à une fécondité de résul
tats très remarquables. La réserve prudente que Huxle;
recommandait à ses scarabées ne conviendra jamais à cer
tains esprits.
Nous pourrions citer bien d'autres exemples de cett
tendance à chercher l'adaptation des organisations au bu
vers lequel elles tendent. Darwin parle-t-il des demi-flei
rons des capitules chez les Composées, il s'exprime ainsi
« Comme nous avons de bonnes raisons pour croire que ce
fleurs sont hautement utiles aux plantes qui les possèdent
surtout en rendant les inflorescences visibles pour les in
sectes, il faut en conclure naturellement que leurs corolle