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m PLANTES HÉTÉROSTYLÉES DIMORPHES. CHAP. III.
Un autre point est digne d'attention. Dans les ouvrages
de botanique, il est dit que plusieurs fleurs sont fécondées
à l'état de bouton. Cette affirmation repose autant que
Vai pu le découvrir, sur la constatation de la dehiscence
des anthères dans le bouton, mais aucune preuve n a ete
donnée de la maturité du stigmate à ce moment et de
la non-intervention subséquente du pollen provenant d au-
Fig. 5.
Forme dolichostylée de L. PBRK^», r n . £ * g ^ JSctoS
condition avant la rotation des stigmates. Les pétales et le cano
été enlevés à la partie antérieure ».
très fleurs. Dans le cas du Cephalanthéra grandiflora,
i'ai montré qu'une autofécondation partielle et précoce
suivie d'une parfaite fertilité, était la règle. La croyance
à la fécondation de beaucoup de plantes à l'état de bouton,
c'est-à-dire à la perpétuelle autofécondation, constitue
l'obstacle le plus sérieux à la compréhension de leur struc-
' T'ai néeliKé de donner les dessins faits d'après deux échant
des deux formes M. Fitch a fait le dessin ci-dessus dune flexion
styleTaprès des spécimens secs et sur des gravures déjà publiées Soi
habtleté 'bTen connue inspire toute confiance sur les proportion, de.
* ~ J a ^ d e s Orchidées, p. 108. tr édition (non traduite), 1877
p. 84.