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62 HYBRIDES DES PRIMULA. CHAP. II.<br />

elles n'auraient pas germé. 21 fleurs <strong>des</strong> mêmes plantsde<br />

coucou et de primevère furent aussi illégitimement<br />

entre-croisées et donnèrent 7 capsules (ou 33 pour 100)<br />

qui contenaient seulement en moyenne 13 semences bonnes<br />

ou mauvaises. Je devrais dire, cependant, que quelquesunes<br />

<strong>des</strong> fleurs de la primevère, dont il vient d'être question,<br />

furent fécondées par le pollen du Polyanthus, lequel<br />

est certainement une variété du coucou, ainsi qu on peut<br />

le déduire de la parfaite fécondité, inter se de la <strong>des</strong>cendance<br />

croisée issue de ces plantes 1 Pour montrer le<br />

haut degré de stérilité de ces unions hybri<strong>des</strong>, je dois<br />

rappeler au lecteur que 90 pour 100 <strong>des</strong> fleurs de la primevère<br />

commune, légitimement fécondées par leur pollen, donnèrent<br />

<strong>des</strong> capsules contenant en moyenne 66 semences,<br />

et que 54 pour 100 <strong>des</strong> mêmes fleurs illégitimement fécondées<br />

produisirent <strong>des</strong> capsules renfermant chacune en<br />

moyenne 35,5 graines. La primevère commune, et spécialement<br />

la forme à court style après fécondation par le coucou,<br />

est moins stérile, ainsi que Gartner Ta également observé,<br />

que ne Test le coucou après fécondation par ladite<br />

primevère. Les expériences ci-<strong>des</strong>sus montrent aussi qu un<br />

croisement entre les mêmes formes de la primevère commune<br />

et le coucou est beaucoup plus stérile qu'entre les<br />

différentes formes de ces deux espèces.<br />

Les graines <strong>des</strong> nombreuses espèces précédentes furent<br />

semées, mais aucune ne germa, excepté celles issues de<br />

1 M. Scott, après discussion-sur la nature du Polyanthus (Proc. Linn.<br />

Soc. Bot., t. III, 1864, p. 103), arrive à une conclusion différente, mais<br />

je ne pense pas que ses expériences aient été suffisamment nombreuses. Le<br />

degré d'infécondité d'un croisement est sujet à trop de fluctuation. Le<br />

pollen du coucou paraît au premier abord beaucoup plus efficace sur<br />

P vulgaris que celui du Polyanthus, car 12 fleurs <strong>des</strong> deux formes de<br />

P. vulgaris légitimement et illégitimement fécondées par le pollen du coucou,<br />

donnèrent <strong>des</strong> capsules contenant 32,4 semences, tandis que 18 fleurs<br />

fécondées de la même manière par le pollen du Polyanthus, ne donnèrent<br />

que cinq capsules contenant seulement 22,6 semences. D'autre part, les semences<br />

produites par le pollen du Polyanthus furent beaucoup plus belles<br />

dans le lot tout entier, et seules entre toutes arrivèrent à germination.

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