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76 HYBRIDES DES PRIMULA. CHAP, II.<br />

il n'existe aucune preuve certaine de la formation d'une<br />

espèce ou d'une forme intermédiaire par l'autre espèce<br />

en dehors du croisement; comme il a été prouvé que les<br />

formes intermédiaires qu'on rencontre souvent à l'état<br />

naturel sont <strong>des</strong> hybri<strong>des</strong> plus ou moins stériles de la<br />

première ou de la seconde génération, nous pouvons à<br />

l'avenir considérer les P. veris et vulgaris comme de<br />

bonnes et vraies espèces.<br />

Le Primula elatior, Jacq.,ne se trouve en Angleterre<br />

que dans deux ou trois comtés de l'Est. Sur le' continent,<br />

il présente une manière de se grouper légèrement différente<br />

de celle <strong>des</strong> P. veris et vulgaris, et habite <strong>des</strong><br />

localités où ni Tune ni l'autre de ces espèces ne vit l<br />

Comme apparence générale, il diffère si bien du P. verivulgaris<br />

commun, que la confusion ne pourra jamais être<br />

commise par une personne accoutumée à voir les deux<br />

formes vivantes ; mais c'est à peine si Ton trouve un caractère<br />

par lequel la distinction puisse être établie : je veux<br />

parler de ses capsules linéaires oblongues égalant le calice<br />

en longueur 2 . Ces capsules, après maturité, diffèrent remarquablement,<br />

par leur longueur, de celles <strong>des</strong> P veris<br />

et vulgaris. Pour ce qui concerne la fécondité <strong>des</strong> deux<br />

formes après union par les quatre mo<strong>des</strong> réalisables, on<br />

peut dire qu'elles se comportent comme les autres espèces<br />

hétérostylées du genre, mais diffèrent légèrement (voir<br />

les <strong>table</strong>aux VIII et XII), en ce que une plus petite proportion<br />

de fleurs illégitimement fécondées donnent <strong>des</strong><br />

capsules. Que le P. elatior ne soit pas un hybride, le fait<br />

est certain, car les deux formes, après avoir été légitimement<br />

unies, donnèrent la forte moyenne de 47,1, graines, et,<br />

après fécondation illégitime, de 35,5 par capsule; tandis<br />

' Pour l'Angleterre, voir Hewett C. Watson, Gybele Britannica, vol. II,<br />

1849, p. 292. — Pour le continent, voir Lecoq, Géographie botanique<br />

de VEurope, t. VIII, 1858, p. 142. — Pour les Alpes, voir Annales etnd<br />

magas. nat. Hist., vol. IX, 1842, p. 156 et 515.<br />

* Babington, Manual ofBristish botany, 1851, p. 258.

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