Mélanges de GLMs et nombre de composantes : application ... - Scor
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4.2. Sélection <strong>de</strong> modèle mélange<br />
La démonstration <strong>de</strong> ce lemme repose sur l’utilisation du théorème <strong>de</strong>s accroissements finis<br />
(TAF) qui nous perm<strong>et</strong> d’encadrer la log-vraisemblance L cc , <strong>et</strong> l’hypothèse <strong>de</strong> convexité <strong>de</strong><br />
l’espace <strong>de</strong>s paramètres qui nous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> construire la grille <strong>de</strong> pas ɛ. En eff<strong>et</strong>, en nous<br />
plaçant dans le plan pour plus <strong>de</strong> facilité, le TAF garantit qu’il existe un point sur l’intervalle<br />
ouvert considéré pour lequel la dérivée est égale à la pente entre les extrémités <strong>de</strong> ce même<br />
intervalle. En prenant le supremum <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te dérivée, l’inégalité est immédiate. Nous utilisons<br />
dans la démonstration un ensemble ˜Ψ G borné avec ˜Ψ G ∈ Ψ G : cela ne pose aucun problème car<br />
nous utiliserons ce lemme localement autour <strong>de</strong> ψG b (cf démonstration du théorème 4). D’autre<br />
part, il n’y aucune raison pour que l’hypothèse <strong>de</strong> convexité soit vraie en toute généralité<br />
pour l’espace <strong>de</strong>s paramètres. Nous avons d’ailleurs souvent parlé précé<strong>de</strong>mment d’espace <strong>de</strong><br />
paramètres compact, car la compacité est une propriété très intéressante lors <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
fonctions continues (comme le sont les <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong>s lois continues que nous manipulons). Il<br />
apparait donc utile d’étendre ce résultat en proposant le lemme suivant.<br />
Lemme 3. (Brack<strong>et</strong>ing entropy, cas compact).<br />
Soit r ∈ N ∗ . Soient K G ∈ N ∗ <strong>et</strong> Ψ G ⊂ R K G<br />
un ensemble compact.<br />
Soit Ψ O G un ouvert <strong>de</strong> RK G<br />
tel que Ψ G ⊂ Ψ O G <strong>et</strong> ln L cc : Ψ O G × Rd −→ R.<br />
La fonction ψ ∈ Ψ O G ↦→ ln L cc(ψ; y) est supposée C 1 (f 0 -presque partout) sur Ψ O G .<br />
Supposons que<br />
( )<br />
L ′ ∂ ln Lcc<br />
(y) = sup<br />
< ∞ f 0 dλ − p.s.,<br />
ψ∈Ψ O ∣∣<br />
∂ψ<br />
G<br />
(ψ;y)<br />
∣∣ ∞<br />
[<br />
‖L ′ ‖ r = E f 0 L ′ (Y ) r] 1 r<br />
< ∞;<br />
Alors ∃Q ∈ N ∗ ,<br />
(<br />
∀ ˜Ψ G ⊂ Ψ G , ∀ɛ > 0, N [ ] (ɛ, {ln L cc (ψ) : ψ ∈ ˜Ψ<br />
( ′<br />
‖L ‖ r diam<br />
G }, ‖.‖ r ) ≤ max Q<br />
˜Ψ<br />
)<br />
)<br />
G<br />
KG<br />
, 1 .<br />
ɛ<br />
Dans c<strong>et</strong>te version, l’espace <strong>de</strong>s paramètres est supposé être compact. Le prix d’une telle<br />
hypothèse est l’apparition d’une constante Q qui mesure en fait la non-convexité <strong>de</strong> c<strong>et</strong> espace.<br />
Q dépend typiquement <strong>de</strong> la géométrie <strong>de</strong> Θ (Q = 1 si Θ est convexe). Nous remarquons que<br />
l’ensemble compact considéré est inclu dans un ouvert sur lequel la propriété sur le supremum<br />
<strong>de</strong> la dérivée <strong>de</strong> la vraisemblance L cc est toujours valable.<br />
Démonstration. Soient B 1 , ..., B Q un <strong>nombre</strong> fini <strong>de</strong> boules ouvertes qui perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> couvrir<br />
l’ensemble Ψ G , telles que ⋃ Q<br />
q=1 B q ⊂ Ψ O G . En supposant que Ψ G est compact, nous avons toujours<br />
ce résultat (propriété <strong>de</strong> Borel-Lebesgue). Ainsi (<strong>et</strong> en notant conv l’enveloppe convexe),<br />
Ψ G =<br />
Q⋃<br />
(B q ∩ Ψ G ) ⊂<br />
q=1<br />
Q⋃<br />
q=1<br />
conv(B q ∩ Ψ G ).<br />
( )<br />
∀q, conv(B q ∩ Ψ G ) est convexe, <strong>et</strong> sup<br />
∂ ln Lcc<br />
∣∣<br />
∂ψ<br />
ψ G ∈conv(B q ∩ Ψ G )<br />
(ψ;y)<br />
∣∣ ≤ L ′ (y) car conv(B q ∩<br />
∞<br />
Ψ G ) ⊂ B q ⊂ Ψ O G . Nous appliquons alors le lemme 2 à (B q ∩ ˜Ψ G ) ⊂ conv(B q ∩ Ψ G ) <strong>et</strong> nous<br />
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