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Mélanges de GLMs et nombre de composantes : application ... - Scor

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2.3. Application sur un portefeuille d’Assurance Vie réel<br />

2.3 Application sur un portefeuille d’Assurance Vie réel<br />

Dans c<strong>et</strong>te section, le but n’est pas forcément <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s résultats précis. Ces résultats<br />

dépen<strong>de</strong>nt fortement du portefeuille étudié en termes <strong>de</strong> calibration, <strong>et</strong> ne sont donc pas<br />

généralisables à tout bout <strong>de</strong> champ. Une bonne quantification <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong> la corrélation<br />

<strong>de</strong>s comportements sur le capital économique repose sur <strong>de</strong>s données relativement complètes<br />

<strong>et</strong> fiables. L’objectif est donc d’illustrer d’un point <strong>de</strong> vue pratique les notions que nous avons<br />

développées précé<strong>de</strong>mment.<br />

Les produits étudiés ici sont <strong>de</strong>s produits d’épargne extraits du portefeuille espagnol d’un<br />

grand réassureur. Les données, mensuelles, couvrent la pério<strong>de</strong> allant <strong>de</strong> Février 2002 à Décembre<br />

2007 ; <strong>et</strong> le <strong>nombre</strong> d’assurés varie <strong>de</strong> 291 au départ à 25 766 en Juill<strong>et</strong> 2006. En<br />

moyenne, il y a 17 657 assurés présents chaque mois dans le portefeuille. En principe, nous<br />

considérons dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’assurance que le spread ∆r représente la différence entre le<br />

taux crédité par la concurrence <strong>et</strong> celui du contrat (?). Malheureusement c<strong>et</strong>te information est<br />

difficilement accessible, ce qui explique que l’on considère en général que le taux concurrentiel<br />

s’exprime comme le taux sans risque auquel on ajoute une constante c :<br />

∆r = (taux sans risque + c) − taux crédité.<br />

Pour simplifier car cela ne change rien à l’étu<strong>de</strong>, nous posons c = 0. Le graphique 2.9 montre<br />

que le taux crédité du contrat est supérieur au taux sans risque sur toute la pério<strong>de</strong> étudiée,<br />

d’où ∆r < 0. Un lissage exponentiel du taux <strong>de</strong> rachat en fonction <strong>de</strong> ∆r sur ces données donne<br />

le graphique 2.10 : plus le spread est p<strong>et</strong>it, plus le taux <strong>de</strong> rachat est grand. C<strong>et</strong>te observation<br />

est raisonnable puisqu’elle corrobore le fait que le contrat <strong>de</strong>vienne moins avantageux (le taux<br />

crédité baisse). C’est ce lissage exponentiel qui nous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> reconnaître la forme <strong>de</strong> courbe<br />

en S que nous avons évoquée plusieurs fois.<br />

Au début du chapitre, nous soulignions que seules les conditions <strong>de</strong> marché correspondantes<br />

à la Région 1 du graphe 2.3 avaient été observées. Nous supposons dans la suite que le taux<br />

mensuel maximum <strong>de</strong> rachat atteignable est <strong>de</strong> 3,5% (avis d’expert pour définir le seuil du<br />

Figure 2.9 – Evolution du spread entre le taux crédité <strong>et</strong> le taux d’intérêt sans risque du<br />

marché.<br />

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