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Mélanges de GLMs et nombre de composantes : application ... - Scor

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2.3. Application sur un portefeuille d’Assurance Vie réel<br />

est Ỹn 1<br />

<strong>et</strong> l’écart-type vaut ˜σ n1 . Ainsi, le k e assuré prend la décision I k ∼ Bernoulli(p 1 ), avec<br />

la décision <strong>de</strong> suivre le consensus <strong>de</strong> marché donnée par l’indicatrice Bernoulli J k <strong>de</strong> paramètre<br />

p 0 = 0 (décisions indépendantes car nous sommes en Région 1).<br />

En Région 2 I k ∼ Bernoulli(p 2 ) (avec p 2 = Ỹn 2<br />

= 0.035), <strong>et</strong> la corrélation existante joue sur le<br />

paramètre p 0 <strong>de</strong> J k . On pose J k ∼ Bernoulli(p 0 ), avec p 0 = 0.5. Le <strong>nombre</strong> <strong>de</strong> simulations est<br />

fixé à 1 000 000 dans toute c<strong>et</strong>te partie, <strong>et</strong> le <strong>nombre</strong> d’assurés vaut 17 657. Le graphique 2.11<br />

expose les résultats <strong>de</strong> ces simulations : en haut à gauche, la simulation <strong>de</strong>s comportements<br />

confirme l’approximation Normale en considérant <strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong> Bernoulli indépendantes.<br />

La gaussienne N (m = Ỹn 1<br />

, σ = ˜σ n1 ) se superpose bien <strong>et</strong> la calibration <strong>de</strong> l’écart-type ne<br />

semble pas être trop mauvaise. En bas à droite, il est clair que l’approximation Normale<br />

n’est pas du tout appropriée pour modéliser les comportements assurés ! Les autres figures<br />

correspon<strong>de</strong>nt aux étapes <strong>de</strong> transition entre ces <strong>de</strong>ux situations caricaturales.<br />

Remarque 2.3.1. Nous avons converti les taux mensuels en annuels car la VaR est estimée<br />

sur un horizon d’un an en Assurance. La dépendance temporelle pourrait aussi être considérée<br />

<strong>et</strong> aurait un impact fort sur le risque <strong>de</strong> rachat supporté par la compagnie. Ceci dit, nous nous<br />

focalisons ici sur une pério<strong>de</strong> d’un an, <strong>et</strong> laissons c<strong>et</strong>te question pour <strong>de</strong> futures investigations.<br />

Cela mène à Ỹn 1<br />

≃ 0.0808 = 8.08%, ˜σ n1 ≃ 0.05, Ỹn 2<br />

≃ 0.42 = 42% <strong>et</strong> ˜σ n2 ≃ 0.264.<br />

L’impact du contexte économique sur la VaR est impressionnant : par exemple, si la corrélation<br />

augmente <strong>de</strong> 0% à 50% dans un contexte économique classique, la V aR 99.5% augmente<br />

<strong>de</strong> 514% (différence notée ∆V aR 99.5% ). Cela signifie que le coût du capital d’un assureur<br />

voulant se couvrir contre un taux <strong>de</strong> rachat très élevé à cause <strong>de</strong> crise <strong>de</strong> corrélation <strong>de</strong>vrait<br />

augmenter <strong>de</strong> 510% !<br />

Figure 2.11 – Evolution <strong>de</strong> la distribution du taux <strong>de</strong> rachat selon le contexte économique<br />

(1 000 000 simulations, 17657 assurés). Probabilités individuelles <strong>de</strong> rachat <strong>et</strong> probabilités <strong>de</strong><br />

comportement moutonnier : a) 8.08% <strong>et</strong> 0% (loi normale théorique en noir), b) 15% <strong>et</strong> 1.5%,<br />

c) 30% <strong>et</strong> 10% <strong>et</strong> d) 42% <strong>et</strong> 50%.<br />

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