Mélanges de GLMs et nombre de composantes : application ... - Scor
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Présentation <strong>de</strong> la thèse<br />
maux, <strong>et</strong> donne <strong>de</strong>s résultats sur la différence d’impact <strong>de</strong>s taux d’intérêts <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’élasticité prix<br />
en utilisant l’approximation quadratique d’une fonction modélisant le comportement. Kuen<br />
(2005) utilise l’approche ACC <strong>et</strong> le mouvement brownien pour décomposer les contrats avec<br />
participation au bénéfice en trois différentes options sous-jacentes : une obligation, une option<br />
<strong>de</strong> rachat <strong>et</strong> une option bonus. Il valorise ces contrats <strong>et</strong> arrive à la conclusion que la valeur <strong>de</strong><br />
ce type <strong>de</strong> contrat est fortement sensible à l’option <strong>de</strong> bonus. Shen and Xu (2005) quantifient<br />
l’impact <strong>de</strong> l’option <strong>de</strong> rachat anticipé sur la valorisation <strong>de</strong> contrats en unités <strong>de</strong> compte<br />
(UC) à taux garanti, en utilisant le mouvement brownien géométrique <strong>et</strong> <strong>de</strong>s équations différentielles<br />
partielles. Vandaele and Vanmaele (2008) explicitent la stratégie <strong>de</strong> couverture d’un<br />
portefeuille <strong>de</strong> contrats en UC comprenant une option <strong>de</strong> rachat en incorporant <strong>de</strong>s hypothèses<br />
intéressantes : les temps <strong>de</strong> paiement <strong>et</strong> le temps <strong>de</strong> rachat ne sont clairement pas indépendants<br />
du marché financier (un processus <strong>de</strong> Lévy modélise ce marché). Toutefois c<strong>et</strong> article<br />
n’est pas facilement abordable à cause <strong>de</strong> sa technicité. Récemment, Nordahl (2008) a écrit un<br />
article intéressant sur la valorisation <strong>de</strong> l’option <strong>de</strong> rachat pour <strong>de</strong>s contrats r<strong>et</strong>raite. Il se base<br />
sur l’approche Longstaff-Schwartz <strong>et</strong> sur <strong>de</strong>s simulations <strong>de</strong> Monte Carlo, en considérant le<br />
fait que l’option <strong>de</strong> rachat est comparable à une option américaine avec un strike stochastique.<br />
Torsten (2009) se place lui dans le cadre <strong>de</strong> contrats avec participation aux bénéfices <strong>de</strong> la<br />
compagnie, <strong>et</strong> souligne le fait qu’en général le problème <strong>de</strong> couverture <strong>et</strong> celui <strong>de</strong> valorisation<br />
ne peuvent être séparés. En eff<strong>et</strong> le portefeuille d’investissement <strong>de</strong> l’assureur sert souvent <strong>de</strong><br />
sous-jacent à la couverture, ce qui amène <strong>de</strong>s difficultés supplémentaires.<br />
Enfin, la plupart <strong>de</strong>s articles cités concerne la valorisation <strong>de</strong> ladite option <strong>de</strong> rachat, mais<br />
rares sont ceux dont l’objectif est la modélisation du comportement <strong>de</strong> rachat (notre intérêt).<br />
Par conséquent nous ne développerons pas <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s financières dans notre étu<strong>de</strong>, mais<br />
c<strong>et</strong>te revue est l’occasion <strong>de</strong> se rendre compte du clivage entre les <strong>de</strong>ux principales écoles qui<br />
étudient les rachats : la première, composée essentiellement <strong>de</strong> chercheurs académiques, s’attache<br />
à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s aspects conjoncturels tandis que la secon<strong>de</strong>, menée par <strong>de</strong>s professionnels,<br />
se focalise davantage sur les aspects structurels. Pourtant ces <strong>de</strong>ux aspects vont <strong>de</strong> pair <strong>et</strong><br />
semblent aussi importants l’un que l’autre. Pour une plus gran<strong>de</strong> exhaustivité sur le suj<strong>et</strong>,<br />
une très vaste littérature à considérer dans le cadre <strong>de</strong>s rachats conjoncturels est d’ailleurs<br />
accessible via la modélisation <strong>de</strong>s rachats <strong>de</strong> crédits en finance (Stanton (1995) ou encore Hin<br />
and Huiyong (2006)). A ce propos, Hin and Huiyong (2006) abor<strong>de</strong>nt un nouvel aspect <strong>de</strong><br />
modélisation pour les comportements <strong>de</strong> rachat <strong>de</strong> crédits : l’utilisation <strong>de</strong> modèle <strong>de</strong> survie.<br />
Ils étudient mensuellement les rachats à Shangai entre 1999 <strong>et</strong> 2003 par l’usage du modèle<br />
à hasards proportionnels (<strong>de</strong> type modèle <strong>de</strong> Cox, Cox (1972)) dans le but <strong>de</strong> comprendre<br />
le fonctionnement du marché rési<strong>de</strong>ntiel chinois, avec <strong>de</strong>s variables telles que le revenu <strong>de</strong>s<br />
emprunteurs, le PIB. Ce papier détermine <strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> risque tout en développant l’aspect<br />
catégorisation <strong>de</strong>s données d’entrée, mais ne traite malheureusement pas <strong>de</strong> la question <strong>de</strong>s<br />
prévisions.<br />
Pour clôturer ces quelques lignes, il est important <strong>de</strong> préciser que c<strong>et</strong>te thèse traite <strong>de</strong> la<br />
modélisation <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> rachat, bien que beaucoup <strong>de</strong> professionnels abor<strong>de</strong>nt<br />
le problème <strong>de</strong>s rachats sous l’angle <strong>de</strong>s montants rach<strong>et</strong>és plutôt que <strong>de</strong>s décisions d’assurés.<br />
Ce regard est complètement légitime dans la mesure où le rachat d’un assuré très riche a<br />
évi<strong>de</strong>mment plus d’impact que celui d’un assuré qui ne r<strong>et</strong>irerait que peu d’argent. En termes<br />
<strong>de</strong> modélisation, les outils diffèrent suivant le phénomène étudié (lois <strong>de</strong> probabilité continues<br />
dans le cas <strong>de</strong>s montants) mais les principaux facteurs d’influence sont i<strong>de</strong>ntiques, d’où une<br />
transposition possible <strong>de</strong> notre travail à c<strong>et</strong>te vision alternative.<br />
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