o soneto brasileiro

Também dos corações onde abotoam,
Os sonhos, um por um, céleres voam,
Como voam as pombas dos pombais;
No azul da adolescência as asas soltam,
Fogem... Mas aos pombais as pombas voltam,
E eles aos corações não voltam mais...
[3.31.2] LES COLOMBES (Tradução de Hipólito Pujol)
De pourpre et de fraîcheur déjà l'aube rayonne...
Et du nid maternel voilà que prend l'essor
Une colombe... une autre... et puis une autre encor,
Et puis toute la bande enfin nous abandonne.
Mais quand au froid brumeux d'un triste vent d'automne
Souffle de l'horizon le noir enfant du nord,
La bande vagabonde, en un joyeux transport,
Retourne au pigeonnier, s'empresse et tourbillone.
Ah! nos songes si doux, tous couronnés de fleurs,
L'un après l'autre aussi s'envolent de nos coeurs
Ainsi que de leurs nids les colombes s'envolent;
Dans l'azur du jeune âge ils prennent l'essor; mais
A leur vieux pigeonnier les colombes revolent.
Et... nos songes, hélas! ne retournent jamais!
[3.31.3] LAS PALOMAS (Tradução de Enrique Bustamante y Ballivian)
Va al cielo la primeira paloma despertada,
otra más tarde, y otra, y después, por decenas,
se van las palomas del palomar, apenas
raya, teñida en sangre, fresca la madrugada.
Y por la tarde, cuando la rigida nortada
sopla, a los palomares de nuevo ellas, serenas,
sacudiendo las alas de luz y cielo llenas,
regresan a su nido revolando en parvada.
También del corazón, donde abren como flores,
uno a uno los sueños se marchan voladores,
cual se van las palomas dejando el palomar;
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